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samedi 1 octobre 2011

Congrès annuel de la Fédération québécoise des municipalités

Le souper à l'arrivée (mercredi) s'est bien déroulé, bien que nous n'étions que cinq participants. Le jeudi matin, j'ai rencontré ma jumelle, la mairesse de Murdochville, Délisca Ritchie-Roussy, qui m'a raconté l'histoire passionnante de la survie de sa municipalité. Ensuite, malgré mes réticences, Délisca m'a traînée par la manche pour serrer la main de Jean Charest et prendre une photo avec. Il m'a demandé si j'aimais la politique, à quoi j'ai répondu « Oh oui! ». Bernard Généreux et Jean Charest ont ouvert le congrès avec des discours à la fois fascinants et passionnants. Par la suite, nous avons dîné entre jumelés. Malheureusement, il n'y avait rien de pesco-végétarien, et j'ai manqué d'énergie pour le reste de la journée. J'ai tout de même profité du salon des affaires municipales pour rencontrer pleins de gens intéressant et remettre quelques CV.

Le lendemain (vendredi), le déjeuner-conférence sur la relève municipale était correct. J'ai quitté pour aller passer une entrevue en basse-ville, et j'ai manqué quelques ateliers, mais j'ai pu assister à l'Extension du réseau de gaz naturel au Québec par Gaz Métro. Après, j'ai dîné avec Délisca, et rencontré une élue de St-Henri de Lévis qui m'a parlé de la plateforme de compostage de Lévis et des dérogation mineurs d'urbanismes. À notre table, nous avons discuté avec des élus de Lac Supérieur, près de Mont Tremblant, qui avait fait un plan de développement durable. En après-midi, j'ai assisté à un atelier sur la stratégie québécoise d'économie d'eau potable. Puis, la meilleure partie de mon Congrès, un atelier sur la nouvelle politique bioalimentaire et l'occupation du territoire, animé par Lionel Levac. Les délégués jeunesses ont clos la soirée à la Pointe des Amériques.

Le samedi matin, le déjeuner Femmes et politique municipale était correct. Puis, j'ai essayé d'assister à un séminaire qui était plein, à une séance d'information dont la qualité laissait à désirer, puis à une séance d'information portant sur la réduction d'empreinte environnementale par GENIVAR qui m'a permis de rencontrer en personne un chasseur de tête qui m'avait appelé pendant mon contrat à la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka.

Au dîner de clôture, j'ai discuté avec Fanny Lebrun du Forum jeunesse Estrie et des élus très dynamiques de St-Anaclet.

jeudi 15 septembre 2011

Mon premier BAPE! Partie 2

C'était ce soir la deuxième partie de l'audience du BAPE sur le Projet de poste aux Outardes à 735-315 kV et lignes de raccordement à 735 kV. Cette fois-ci, j'ai été ponctuelle; je suis partie 10 minutes à l'avance pour arriver quinze minutes à l'avance.


Comme la dernière fois, le président Pierre Fortin a débuté par présenter son équipe et rappeler les règles entourant la soirée . Il a annoncé que cinq participants s'adresseraient à la commission. Ouf!!! En lisant la documentation hier, je n'avais vu aucun mémoire de déposé et j'étais un peu inquiète de l'absence de participation écrite du public. Le rapport sera remis au ministre au solstice d'hiver et il devrait être rendu public avant la fin février.

Le BAPE a réagit aux propos relatifs à la traduction innu-français de la dernière fois, et l'avocate a assermenté un traducteur, M. Canapé (probablement pas orthographié comme cela).


C'est le Chef Raphaël Picard qui s'est adressé à la Commission en premier (en français). Il a rappelé les droits ancestraux que la communauté de Pessamit revendique, Nitassinan, des rivières Godbout à Portneuf. Il a mentionné l'absence de compensation prévue pour le projet (quoique la version d'Hydro-Québec serait sans doute qu'on a tenté d'établir un dialogue pour négocié par l'envoi répété de lettres). Il reprochait à Hydro-Québec que la seule façon de consulter, c'était de tenir informé de l'avancement du projet (plutôt que de faire de la cogestion). Il a mentionné que l'étude d'impact était divisé en phase initiale et phase ultime, ce qui ne se retrouvait pas dans l'avis de projet et qui serait illégal. Il a rappelé l'obligation constitutionnelle de consulter les Premières Nations. Il a dénoncé le fait que le MRNF aurait octroyé des permis sans le consentement des Innus. Il a contesté la délimitation de la zone d'étude. Il a nommé de nombreuses espèces qui seraient touchées et qui ne se trouvaient pas dans l'étude d'impact, soit le caribou forestier et l'omble de fontaine.


La commission lui a posé quelques questions, dont certaines requéraient une carte. Il s'est alors levé, est venu à la table des intervenants pour indiqué de quelle section de la carte il parlait (c'était bizarre! Comme s'il sortait de son personnage, en terme GN). D'ailleurs, le chef Picard est aussi sorti de son personnage et lorsqu'il est passé de la lecture de son texte aux réponses. Il a été question du banc d'emprunt (ça veut dire « la zone d'excavation d'où est extraite la terre »). M. Picard a rappelé les 13 ouvrages dans le Nitassinan, et q'il était en procédure judiciaire contre Hydro-Québec; selon lui, un tel projet n'aurait pas du avoir lieu pendant le contentieux. Il a affirmé avoir envoyé 20-30 lettres au MRNF et à Hydro-Québec mentionnant que le processus de consultation ne suivait pas le cours régulier (par contre, les lettres de son côté ne sont pas publiques!). À une question des commissaires, il a répondu que des campements étaient là depuis des millénaires, ce qui a fait rire les Innus dans la salle.

Par la suite, c'était au tour de la Chambre de commerce (François Désy) et d'ID Manicouagan (Guy Simard) de présenter leur mémoire. Ils ont rappelé la démographie en décroissance depuis une quinzaine d'années, et la contribution de la Côte-Nord en matière de ressources économiques, tout en mentionnant que la région bénéficie peu des retombées économiques de ses ressources (tiens tiens, comme Pessamit... et comme le reste du Québec, par extension avec le présent débat sur les redevances de l'exploitation minière, malgré ce que peut en dire Raymond Bachand). Ils semblaient dire que chaque projet était une négociation en soi, et voudraient la même chose que Toulnustouc. Par contre, ils auraient voulu que les communautés locales gèrent elles-même le programme de mise en valeur intégré (PMVI). En d'autres mot, ils auraient aimé pouvoir utiliser l'argent à des fins autres qu'environnementales... euh... NON! Tout à leur honneur, ils ont mis l'accent sur des énergies alternatives ou un centre de recherche en parternariat avec Hydro-Québec pour exploiter le « gisement éolien », mais ont rappelé qu'il n'y avait pas de réserve de capacité de raccordement. 


M. Jean-Marie Picard était de retour à la table des intervenants. Il est intervenu en innu, et M. Canapé traduisait après. Au début, il ne semblait pas vouloir s'arrêter pour laisser le temps au traducteur de traduire, et le président essayait tant bien que mal de le faire arrêter. Pour tout ce que disait Monsieur Picard, Monsieur Canapé en disait bien peu! Le traducteur s'est amélioré avec la pratique. Les propos de M. Picard étaient semblables à la dernière fois, mais ceux qui différaient était que si Hydro-Québec avait rencontré les MRC avant, pourquoi Pessamit à la dernière minute? Il aurait aimé que les échanges de lettres en français soient traduits en innu, et que la commission soit diffusée à la radio. Il s'interrogeait si de nouvelles lignes seraitent construites, et a rappelé qu'il aurait dû être question du territoire en général, pas seulement de la zone d'étude. Il a demandé à Hydro-Québec de rencontrer la population malgré la courte échéance du projet.

Une pause a eu lieu et j'ai rencontré une femme travaillant aux affaires publiques d'Hydro-Québec. Elle me demandait si je venais par intérêt personnel, ce à quoi j'ai répondu oui. Elle cherchait à se rappeler où elle m'avait vue, et c'était lors de l'assemblée générale annuelle de l'Organisme de bassin versant Manicouagan.


Denis Villeneuve, directeur de la foresterie chez Abitibi Bowater, est aussi intervenu de nouveau. Il a souligné que le bois récolté ne pourrait pas être certifié FSC, car la vocation du terrain changerait. Il a informé les commissaires que l'aménagement effectué sur les 74 hectares de terrain valait environ 75 000$. Le BAPE a encore demandé si Abitibi Bowater et Hydro-Québec avait discuté ensemble de cela, à quoi M. Villeneuve a répondu par la négative.


Robert Vachon (innu) est intervenu. Son discours était difficile à suivre, car il ne semblait pas structuré, mais ce qu'il a dit de mieux est que le gouvernement devrait mettre de l'argent dans l'environnement au lieu de briser la Terre, et il a rappelé que la Terre était notre garde-manger.


Jimmy Houde, un jeune innu, a suggéré d'arrêter le projet; comme le territoire est à la population, il faudrait qu'Hydro leur demande leur avis en assemblée générale (yééé démocratie participative!).


J'avais fait mes devoirs et lu toute la documentation (hormis la version complète de l'étude d'impact; j'y ai préféré le résumé). En rédaction à temps plein, je n'avais pas la volonté de rédiger un mémoire. Je m'étais dit que je ferais un mémoire verbal, mais la date limite (1er septembre) s'est envolée lors d'une visite éclair à Québec où je n'ai pas pris le temps de remplir, numériser et envoyer l'avis d'intention de faire une présentation verbale. En dernier recours, j'aurais pu m'inscrire sur la liste des intervenants sur place et avoir 10 minutes. Par contre, je me sentais très fatiguée aujourd'hui; malgré une bonne nuit de sommeil, j'ai dormi tout l'après-midi pour être en forme pour ce soir. La consigne du respect des droits d'auteur donnée par le président et l'intimidant Chef Picard ont miné ma confiance à livrer une intervention. Si je n'étais pas en mesure de citer mes documents à mesure, de bien intervenir, pourquoi se donner la peine d'intervenir?

Je suis quand même un peu déçue de moi. Vu l'absence des groupes environnementaux de la région, j'aurais dû intervenir. J'aurais d'abord remercié la commission, puis j'aurais lancé une petite craque au MDDEP afin qu'il s'inspire du BAPE pour prévenir les intervenants lorsqu'une consultation publique a lieu. J'aurais rappelé que j'avais lu la documentation dans un exercice intellectuel, en tant que candidate à la maîtrise en gestion de l'environnement, plutôt que dans l'objectif de prendre position. J'aurais souligné la vérification interne par les autres ministères et organismes, faite avec un regard critique pour la plupart. Je n'aurais pu faire mieux. J'aurais appuyé l'intervenant de la sécurité civile qui réclamait que soit intégré l'exigence d'un plan de mesure d'urgence dans la directive ministérielle. J'aurais reproché à Hydro-Québec de ne pas avoir suivi la directive en ce qui a trait à la conduite d'un inventaire faunique et floristique, plutôt que de se baser sur un équivalent datant d'il y a près de 10 ans dans le projet Toulnustouc. J'aurais déploré que ne soient pas connues à ce jour les mesures de compensation pour la perte de deux tourbières. Finalement, j'aurais conclu en disant que c'est excitant d'être une citoyenne engagée en ce temps de nombreuses consultations publiques.


Ce que je retire de la soirée, c'est que les Innus semblent avoir une vision élargie des enjeux; il n'est pas question que d'une zone d'étude, mais de tout un territoire. Il n'est pas question d'un poste électrique, mais de l'avenir énergétique du Québec. De plus, je suis persuadée que la commission abordera dans son rapport le fait que la négociation n'a pas semblé avoir lieu entre Hydro-Québec et ses parties prenantes (Abitibi Bowater qui détient des droits forestiers et le MRNF, la chambre de commerce de Manicouagan et les Innus de Pessamit), ou encore que le processus du BAPE est encore mal compris de la population; est-ce que la deuxième audience est le moment de négocier? Peut-être qu'il y aurait dû avoir médiation?

En sortant, il y avait du brouillard et j'ai noté que les représentants d'Hydro-Québec sont montés tous ensemble dans une mini-van (covoiturage power!!! Un morceau de robot!). Leur véhicule m'a suivi pendant un bon moment avant que je les laisse passer à Chute-aux-Outardes. J'ai écouté à la radio pendant ce temps-là: Hey Jude des Beatles, Mother de Pink Floyd, Peace or violence de Stromae et Un jour sur deux de Stefie Shock. Finalement, en rentrant dans Baie-Comeau, ils ont brûlé un feu rouge et se sont arrêté à la Maison du spaghetti.

vendredi 11 mars 2011

Les syndicats et moi

Récemment, j'ai appuyé Rue Frontenac financièrement. Cela m'a amenée à me demander quelle était ma position (s'il y a lieu) envers le syndicalisme en général. Ce billet est loin d'avoir la prétention d'être analytique.

J'ai l'impression que je suis favorable aux syndicats en général. Je considère les associations étudiantes comme leur émulation en milieu universitaire, et j'adore en faire partie. Simplement dit, je suis fascinée par les regroupements d'humains en général et leur capacité à s'organiser (ou non), qu'ils soient groupes environnementaux, entreprises ou autres. Cependant, je considère avoir rarement été bien servie par les syndicats en général.

Si je consulte mon CV historique, ma première expérience avec un syndicat était lorsque j'avais décroché un poste de femme de chambre dans un hôtel de Sainte-Foy durant l'été de mes 17 ans. À mon entrée, je payais des cotisations syndicales, mais je n'avais pas accès aux bénéfices du syndicats avant un certain délai. J'ai très rapidement quitté l'emploi, n'ayant pas alors la force mentale nécessaire d'accomplir une tâche si répétitive; d'après mon expérience, le roulement de personnel pourrait justifier le paye-mais-bénéficie-pas, mais il reste frustrant.

J'ai aussi travaillé l'été de mes 19 ans pour le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Sans doute payais-je des cotisations, mais outre les abondants messages à caractère social s'adressant à une génération plus âgée que moi, je n'étais pas assez au fait du syndicalisme à l'époque pour m'en préoccuper.

Un poste qui aurait grandement bénéficié d'être syndiqué est celui que j'ai occupé dans une entreprise de récupération pendant les événements spéciaux durant l'été suivant. Bien que j'aie été parmi les moins exploité(e)s des employé(e)s, les lacunes en santé-sécurité (ex: travail sur des structures métalliques lors d'un orage) y étaient nombreuses; si quelqu'un avait été libéré de ses fonctions pour s'en occuper, alors les conditions de travail se seraient améliorées et l'entreprise aurait pu mériter ses prétentions de faire partie de l'économie sociale.

L'été dernier, j'ai travaillé au Réseau de transport de la Capitale, la société de transport de Québec. J'ai accepté de verser une cotisation au club social de l'entreprise, et j'étais syndiquée. Je n'ai obtenu ma convention collective qu'au moment où j'ai été la télécharger dans le portail de l'organisme responsable. Les Ressources humaines se sont étonnées que je ne leur ait pas demandé, et je me suis étonnée qu'elle ne me soit pas remise automatiquement au début de mon emploi, ou encore disponible dans l'Intranet. J'ai de la difficulté à distinguer club social et syndicat dans ce cas-là, mais pour une première fois, j'ai bénéficié de ma cotisation à ce premier en achetant des billets pour les Grands Feux Loto-Québec, que j'ai appréciés avec un plaisir coupable, bien au fait de l'ozone et des pièces pyrotechniques répandus dans l'atmosphère et l'eau.

Présentement, je travaille au composteur de l'Université. Je fais partie du Syndicat des employées et employés de l'Université de Sherbrooke, le SEESUS. Encore une fois dans ce genre d'emploi manuel, c'est plutôt la santé-sécurité qui me préoccupe. Après m'être blessée en octobre, j'ai été chercher et j'ai lu la convention collective. J'ai calculé la valeur de mon poste, qui était supérieure de 4$/h à ce que je reçois présentement. J'ai écrit à mon syndicat pour savoir ce à quoi j'avais droit. Je n'ai jamais eu de réponse. Je me suis présentée en personne à une réunion d'information, et j'ai appris qu'à titre d'employée étudiante, j'étais « exclue » de la convention collective par une lettre d'entente: j'ai le même salaire que tous les autres étudiants peu importe mes conditions de travail. J'ai parcouru le site Web du syndicat et je me suis rendue compte qu'il était contre le transport en commun gratuit pour les étudiants et la réduction du nombre d'espace pour les stationnements.

Bref, quand je fais partie d'un syndicat, je suis souvent exclue des privilèges de ce dernier, mais je le finance quand même. Quand je n'en fait pas partie, je suis souvent favorable à ce dernier. Un peu contradictoire, non?

Pour revenir au syndicalisme en général, cela ne m'empêchera pas de lire L'Aut' Journal, et d'être parfois en accord, parfois en désaccord avec les positions qui y sont défendues. S'il y avait un équivalent de droite distribué gratuitement, je le lirais aussi. J'attends vos opinions, vos éclaircissements sur les liens entre la santé-sécurité, comités sociaux et syndicats, etc.

jeudi 16 septembre 2010

Maîtrise de l'avenir

Une vague de fatigue m'a frappée en cette soirée enrhumée, mais 19h30 étant bien trop tôt pour me mettre au lit, j'ai saisi le manuel scolaire qui trainait sur mon bureau.

J'ai pris le temps de lire l'avant propos du Guide de gestion des risques d'accidents industriels majeurs du CRAIM. J'y ai retracé quelques personnes que mon père a connues. Au bac, poussée par les multiples formations gratuites du Career and Placement Services (CaPS) de McGill, j'ai fait quelques entrevues informatives avec certaines des personnes se retrouvant dans la liste mentionnée ci-dessus. La plupart viennent de Montréal-Est...

Mon père m'avait incité à prendre un cours avec Robert Reiss, et le fait qu'il était chargé de cours à la maîtrise était un des nombreux facteurs qui m'ont fait appliquer pour ce programme. J'avais tenté de le contacter en 2006 pour voir les possibilités d'emploi à Environnement Canada. Je me suis finalement ramassée au Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (provincial) en gestion des matières dangereuses, pas si mal!

Je me faisais la réflexion que mon père était bon en réseautage, et que l'expression « la pomme ne tombe jamais très loin du pommier », que j'avais apprise dans Anne la Maison aux Pignons verts :P et que j'ai récemment utilisée pour agacer un ami, s'appliquait aussi à moi... Du côté de ma mère, je poursuis des études post-secondaires et supérieures et j'aimerais avoir l'expérience d'une firme de consultants. Je marche directement dans les pas de mon père cette session-ci avec le cours de gestion de risque. Je m'arrangerai aussi pour avoir une expérience dans une usine lors de mon essai. J'aurais pu l'avoir durant le stage, mais je ne me sentais pas alors en mesure d'affronter des métallos. En tant qu'ex-politicienne (hihi!), je sais qu'un milieu masculin ne me fait pas peur, et qu'avec une confiance accrue en moi, je saurai me défendre.

J'aimerais sans doute aussi conduire des audits plus tard dans ma carrière, pour une raison toute à fait innocente: j'aime les visites industrielles. Toute petite, j'adorais faire du porte-à-porte pour vendre du chocolat pour le Club de judo, et passer l'Halloween. Plus vieille, j'adorais frapper aux portes pour le Parti vert pour le plaisir d'entrer chez les gens et de sentir la différence.

Je ne sais pas si je ferai éventuellement de la santé sécurité. Cette culture est tellement ancrée chez moi (ex: j'ai suivi mon premier cours de secourisme au secondaire, je passe la tondeuse avec des bottes à cap d'acier et des lunettes de sûreté) que ça serait tout naturel, mais je me souviens amèrement de l'avis de Michel Beauchamp selon lequel plusieurs dans le domaine seraient morts du cancer car on leur a fait porter le blâme des accidents.

Dans un autre ordre d'idée (mais toujours lié, vous verrez!), j'ai commencé à faire de la randonnée pédestre avec Les sentiers de l'Estrie. Et j'ai entendu ce matin une fille parler de son pélerinage à St-Jacques de Compostelle... Avec l'entrainement, je serai sans doute en mesure d'accomplir un autre de ses rêves.

mercredi 23 décembre 2009

Parlement étudiant du Québec - Préparation

Depuis l'automne dernier, j'ai participé à des rencontres mensuelles dans le but de préparer une simulation parlementaire nommée le Parlement étudiant du Québec. Cette simulation, qui se déroule à l'Assemblée nationale, dure cinq jours du 2 au 6 janvier, dont deux jours à l'Hôtel du Parlement, à l'opposition, deux jours au pouvoir, où les règles de sont respectées et où 125 participants divisés en deux groupes (Rouges et Bleus), en plus des journalistes, expérimenteront le fonctionnement du parlementarisme québécois.

En novembre 2008, accompagnant Aleksandre Lessard, j'avais assisté à l'Assemblée générale de l'Association du PEQ, dirigée par le Conseil d'administration. Le concept m'avait intéressée vivement, et je suis devenue sympathique aux Rouges, tous bien habillés qu'ils étaient. Cependant, je n'avais pas le temps de participer puisque je travaillais sur un contrat demandant et que je venais de terminer une campagne électorale fédérale.

En 2009, la première réunion a eu lieu en septembre au St-Hubert de la rue Lajeunesse, à Montréal. J'ai covoituré avec Andrée-Anne Bégin, Alexander Catta et Frédéric Lamontagne (d'ailleurs, ces deux gars-là me doivent encore de l'argent pour le stationnement...). Déjà, nous avons amorcé les discussions sur les projets de loi et de livre et sur le budget. J'ai revu Vincent Geloso, que j'avais rencontré dans un bar non loin de Prince-Arthur avec mon ami conservateur Tim Mak. J'ai trouvé alors qu'il y avait des petites joutes de popularité qui ne m'intéressaient pas trop, mais comme l'horaire concordait avec mes études et que mon ami Aleks avait une idée de projet de loi intéressant relié à l'environnement, j'ai immédiatement embarqué. Fidèle à mon habitude, j'ai pris des notes pour demeurer attentive.

La seconde rencontre s'est tenue à Sherbrooke en octobre. J'y suis bien sûre allée en vélo. Nous avons alors voté sur les projets de livre et de loi que nous allions mettre de l'avant.

La troisième rencontre était celle de Rawdon en novembre. J'ai covoituré avec Mathieu Lalonde, Andrée-Anne Bégin et Gaïa Leblanc. C'était en fait un camp de formation permettant de mieux se connaître, de choisir sa circonscription, pour le chef de composer son conseil des ministres (bien qu'il n'ait été annoncé qu'entre Noël et le jour de l'An). Nous étions aussi supposés composer les équipes du gouvernement et de l'opposition. J'ai beaucoup aimé les ateliers de préparation (décorum, rédaction d'un discours, organisation). Nous avons peaufiné les projets de loi.

La fin de semaine suivante, nous avons assisté à une formation à l'Assemblée nationale. J'ai covoituré avec Marc-André Russel et Numa Valiquette. J'ai participé à l'atelier Secrétariat, qui a expliqué en détail la façon dont le président de l'Assemblée est soutenu. J'aurais aimé obtenir l'information pour les autres ateliers, surtout les commissions parlementaires pour savoir comment bien m'y préparer. Le lendemain matin, je me suis rendue à vélo au St-Hubert de Ste-Foy où nous avons tenu un Conseil des ministres pour décider des déclaration ministérielles que nous ferions. Dans l'après-midi, c'était l'Assemblée générale de l'APEQ. Je n'ai malheureusement pas pris de notes.

Nous n'avons pas tenu de rencontres en décembre, mais nos boîtes de courriels se sont remplies vers la fin décembre pour un dernier blitz.

mardi 24 novembre 2009

Une soirée réussie pour Élizabeth May à Sherbrooke!


Depuis le 3 novembre, nous (les Verts de l'Estrie) savions qu'Élizabeth May serait de passage à Sherbrooke pour donner une conférence à l'Université Bishop's. En 20 jours, Patrick Mahony a organisé sa venue, il a pris des tonnes de rendez-vous avec les médias francophones, etc. tandis que Tom Ryan, Michael, Peter Graham et moi (et d'autres!) passions le mot à la ronde.

Bien que la rencontre de l'après-midi ait été peu fréquentée, les gens présents étaient content d'avoir accès
à E-May. Elle s'est sauvée bien vite pour d'autres entrevues médiatiques. J'ai revu Steve, prof de philosophie au Cégep de Sherbrooke, que j'avais rencontré lors du congrès du Parti vert du Québec. J'ai prêté mes gants pliés en lapin à une petite de 6 mois qui s'en est donnée à coeur joie, rencontré un autre informaticien candidat :P, un monsieur prénommé Laurier, la femme de Michael, une dame médecin prénommée Andrée qui connait tout le monde, soit Michel Montpetit et mon petit cousin qui est médecin, Richard Champoux.

En soirée, la conférence a été un succès retentissant. Bandeen Hall, d'une capacité de 200 personnes, était pleine à craquer. J'ai été très contente de voir plusieurs de mes collègues et amis présents; Maryse Caron, Sylvain David, Pierre Benabidès, Lili Marier, Marie-Pier Bédard, Julien, Alexander Catta, Maxime et leurs amis. Merci du fond du coeur d'avoir été présents et d'avoir contribué à faire de cet événement un succès!

Je n'ai pas assisté à la conférence. Il y a quelques semaines, j'ai demandé aux Jeunes Verts de m'envoyer du matériel pour démarrer un club de campus. Ils m'ont répondu qu'ils n'avaient plus rien, mais m'ont envoyé des pamphlets unilingues français. Je les ai reçus hier. Pour faciliter la formation de clubs politiques dans les deux universités de Sherbrooke, j'ai simplement écrit mes coordonnées à l'endos en invitant les gens qui veulent s'impliquer à me contacter. À la fin, je les ai distribués à presque tous les jeunes qui passaient. J'espère que ça fonctionnera!

J'ai donc passé une bonne partie de la conférence à signer ces pamphlets, puis à jaser avec la libraire qui attendait dans le salon. Elle avait attiré mon attention par deux fois en indiquant la direction des toilettes, du balcon et en me disant qui était le principal et le président de l'union étudiante. J'ai appris qu'elle avait passé sa vie en milieu scolaire.

J'ai tenté de distraire un peu Patrick qui avait mal au genou, puis un voisin d'E-May a laissé un message à lui remettre. J'ai revu Shirley Picknell, ma voisine de circonscription pendant la campagne électorale fédérale de 2008. Mes collègues de la maîtrise se sont éclipsés durant la période de question pour aller souper.

À la fin de la période de questions, j'ai rapidement distribué la majeur partie de mes pamphlets. Je tentais de tenir une conversation avec Alexandre Catta et Maxime des Rouges du Parlement étudiant du Québec en même temps! Quand le flot de gens s'est calmé, j'ai jasé avec Marie-Pier et Julien. Ce dernier m'a invitée à faire partie de la semaine du développement durable en mars, et j'ai tenté de ploguer notre candidat Philippe Callebert. Il a résisté, mais je lui ai suggéré d'inviter d'autres candidats et de faire une composante politique au DD.

J'ai ensuite été voir M. Michael Goldbloom, le principal de Bishop's. Je l'avais reconnu et c'est la libraire qui m'avait rappelé son nom. M. Goldbloom avait fait une présentation sur les médias à McGill lors d'une séance du Sénat, et je lui ai rappelé que je lui avais posé une question sur la communication à McGill. J'ai eu un entretien très intéressant avec lui; nous avons parlé des différences entre les universités, de la taille de ces dernières et de l'impact que la taille avait sur l'expérience étudiante, du fait que la politique étudiante se comporte parfois comme l'opposition de l'administration, de la difficulté de comparer une expérience de premier cycle à celle d'un cycle supérieur, de mon expérience à la maîtrise en environnement. Nous avons switché en français, et il m'a demandé si j'avais des liens à Bishop's, ce à quoi j'ai répondu que je m'ennuyais de pratiquer ma meilleure langue seconde. J'ai rencontré sa femme, il m'a présenté comme une collègue (eh oui, nous étions tous deux sénateurs!) Il m'a invitée à fréquenter l'uni, et j'ai souhaité à lui et sa femme une bonne fin de soirée.

Comme toujours lors d'événements sociaux, j'ai eu un rush d'adrénaline de rencontrer tant de gens en une soirée. Dans ce temps-là, je suis très joyeuse et je papillonne d'unE invitéE à l'autre.
J'ai aussi serré la main de notre nouveau leader adjoint, M. Jacques Rivard. Je ne pourrais pas trop dire quelle impression il m'a faite puisque je suis un peu déçue pour Claude William Genest.

Bon, en tout cas méchant ramassis de souvenirs de la journée, d'organisation, etc.

vendredi 10 juillet 2009

Ma platforme pour l'élection au Conseil fédéral /My platform for the Federal Council Election

Je me nomme Lynne Champoux-Williams et je me présente en tant que Conseillère générale du Conseil fédéral du Parti vert du Canada (PVC) parce que je veux représenter les membre du parti et leurs intérêts, en appliquant les principes généralement reconnus de saine gestion que sont la transparence, la continuité, l'efficience, l'équilibre, l'équité et l'abnégation. Je travaillerai pour l'accessibilité des documents-clés du Parti, l'équité avec la rédaction d'une politique interne et externe des langues officielles, et l'efficience en changeant la manière dont nous débattons de politiques et tenons des rencontres générales biannuelles (Congrès). English below

Mes objectifs

  1. Transparence: appliquer le Règlement 7 : Documents du Parti ci-dessous en m'assurant que ces derniers sont en ligne, à jour et traduits:
    7.1 le Conseil fédéral maintiendra accessible pour tous les membres:
    7.1.1 La Constitution et les Règlements du Parti.
    7.1.2 Les Règles de l'ordre du Parti
    7.1.3 Les Politiques adoptées du Parti
    7.1.4 La plateforme électorale du Parti pour l'élection électorale précédente
    7.1.5 Tous les procès-verbaux de réunions générales et de réunions du Conseil fédéral
    7.2 Les documents seront envoyés par la poste aux membres au prix coûtant sur demande (P.S. Ceci est une traduction maison des Règlements 2006)
  2. Équité: Mettre en place ma résolution G08-d10 Besoin des Canadiens et Canadiennes en matière de langues officielles (du Congrès de Pictou) en écrivant une politique interne et externe sur les langues officielles en tant que langue de travail du PVC, avec appui aux Associations de circonscription électorales (ACÉ) dans des communautés linguistiques minoritaires et un budget en accord avec ces mesures.
  3. Efficience: Réformer le fonctionnement des Congrès
    Durant un Congrès, pour favoriser la liberté d'expression, on ne devrait pas vouloir limiter le nombre de motions, malgré leur abondance. Beaucoup de participants à Pictou auraient aimé avoir des ateliers de formation visant les ACÉ et les candidats, plutôt que se restreindre aux débats politiques. Dans le futur, nous devrions cibler nos membres qui s'intéressent aux débats de politiques, et offrir aux personnes les moins intéressées de contribuer seulement aux sujets qui les passionnent, comme un Cabinet fantôme étendu en dehors de l'action électorale. Plutôt que d'envoyer des courriels seulement pour l'argent, nous pourrions encourager les gens à comprendre la structure du Parti et à s'impliquer en donnant leurs idées.
    Concrètement, ça se traduirait en un pré-bulletin de vote où le/la membre exprimerait ses intérêts dans plusieurs thèmes et catégories (avec l'option de tout sélectionner), puis le/la participant(e) recevrait un bulletin de vote ciblé avec les thèmes sélectionnés. On pourrait donner la possibilités aux participants de contacter les auteurs de la motion pour la clarifier et suggérer des amendements, et l'auteur pourrait l'amender entre les votes (avec l'accord de ses secondeurs). La motion serait remise au vote en évoluant à chacun d'eux jusqu'à ce qu'elle passe ou soit défaite avec le pourcentage désiré. Comme certains l'ont mentionné, il serait temps de réinstaurer la Plateforme vivante.
À propos de moi

Je suis une personne bilingue français-anglais. Au niveau de la communication, j'ai une bonne écoute, je suis une excellente preneuse de notes, j'exprime mes idées même si elles ne sont pas partagées par la majorité et je m'assure que tou(te)s aient droit de parole en transmettant les préoccupations de ceux n'ayant pas de vote. Je suis assez ferrée en informatique pour discuter avec des professionnels.

Par rapport au leadership, je suis une très bonne planificatrice. J'ai beaucoup d'expérience avec les réunions, soit en les dirigeant ou en participant, je peux motiver les autres avec mon enthousiasme et mes études étaient centrées sur la résolution de problèmes.

-----------------------------------------------------------------------------------------------My name is Lynne Champoux-Williams and I am running for Councillor-at-Large on the Federal Council of the Green Party of Canada because I want to represent members of the party and their issues, while applying generally accepted sound management principles (transparency/openness, continuity, efficiency, balance, equity and integrity). I will work for member access to important Party documents, equity by writing an internal and external policy on official languages and efficiency by improving the way we debate policies and conduct biennial general meetings (Conventions). Français ci-dessus

My objectives

  1. Transparency/openness: apply Bylaw 7 Party Documents (2006 version) below by ensuring that those are online, up-to-date and translated:

7.1 The federal council shall maintain for viewing by all members:
7.1.1
The Constitution and Bylaws of the The Party.
7.1.2
The Rules of Order of The Party
7.1.3.
The Adopted Policy of The Party
7.1.4
The Election Platform of The Party for the immediately previous election
7.1.5
All minutes of previous general meeting and Federal Council meetings
7.2
Items shall be forwarded by mail to members at cost on request.

  1. Equity: Implement my G08-d10 Official Languages Needs of Canadians resolution (from the Pictou Convention) by writing an internal and an external policy on official languages as working language of the Green Party of Canada, with support to linguistic minorities EDA and an according budget.

  2. Efficiency: Reforming the Convention process

    During a Convention, for the sake of freedom of expression, one should not want to limit the number of motions, despite their overwhelming numbers. A lot of Pictou participants would have liked electoral district association (EDA) and candidates training instead of only policy debates. In the future, we might want to poll our membership to know who has an interest in policy debates, then offer least interested people to participate only in the issues they care about, like an extended Shadow Cabinet outside of election time. Instead of e-mailing only for money, we might encourage people to understand the Party's structure, and get involved by putting their ideas on the table.

    Concretely, that would mean a participant-driven pre-ballot where the member would express its interest in a number of categories (with the option of selecting them all), then the participant would receive the ballot targeted to the themes it selected, with the full policy (not only its name!) attached. The participant could be given the option to contact the writer of the motion to ask clarifications and suggest amendments, and the writer of the motion could amend it in between voting process (while resubmitting the new motion to its endorsers). The motions would be resubmitted until passed or failed with the desired percentage. As some said, it might be time to reinstate the Living Platform.

About me

I am a French-English bilingual person. Communication-wise, I am a good listener, an excellent note-taker, I voice my ideas even if they do not represent the view of the majority, I make sure everyone has a voice by listening to the concerns of those without a vote. I am computer-litterate enough that I can discuss with professionals.

Leadership-wise, I am very good planner. I am very experienced with meetings, whether running them or participating, I can motivate others with my enthousiasm and my studies were focused on problem-solving.

samedi 20 juin 2009

Élections du Conseil fédéral, PVC/Candidacy: Federal Council elections, GPC

Bonjour à tous et toutes (English below)

Tel que le titre l'indique, je brigue l'un des cinq postes de conseillère générale au Conseil fédéral du Parti vert du Canada. Pour cela, j'ai besoin de dix signatures d'appui de membres en règle
comprenant votre nom, votre adresse et votre signature. Si vous souhaitez m'appuyer, veuillez me répondre par courriel en exprimant votre appui et en inscrivant votre nom, adresse complète et signature. Si vous hésitez, vous trouverez un paragraphe de motivation plus bas. Veuillez répondre avant le 22 juin, minuit.

Merci beaucoup,

Lynne Champoux-Williams
Bachelière de McGill en environnement et développement '08

Je me nomme Lynne Champoux-Williams et je suis diplômée de McGill en environnement et développement (économie). Je brigue l'un des cinq postes de conseillère générale au Conseil fédéral du Parti vert du Canada (PVC).

Dès que j'ai pu exercer mon droit de vote, j'ai su que ma place était chez les Verts. Depuis, je me suis énormément impliquée dans le PVC. J'ai été tour à tour bénévole de campagne en 2006, communicatrice francophone des Jeunes verts en 2007 et j'ai contribué au webzine Understory de diverse manières. À Montréal, ville où j'étudiais, j'ai été directrice de la coordination puis présidente du Parti vert de McGill de 2006 à 2008 en plus de devenir attachée de presse pour Claude Genest dans l'élection partielle de Westmount – Ville-Marie. En 2008, j'ai été candidate dans Lévis – Bellechasse, ma circonscription voisine. De plus, en participant au congrès à Pictou en 2009, j'ai réussi à faire passer une motion sur les communications et les langues officielles au sein du Parti vert du Canada.

Mon expérience la plus significative concernant l'administration, l'éducation, la politique, le droit et les finances est sans nulle doute d'avoir été sénatrice à McGill. McGill est une université sous charte royale qui définit trois organes de gouvernance: le Conseil des gouverneurs (finances), l'administration et le sénat (questions académiques). En fonction de novembre 2007 à mai 2008, j'ai navigué à travers la structure avec la communication en tête. Au court de mon mandat, j'ai mis de l'avant deux dossiers sur les technologies de l'information: la possibilité de mettre les notes de cours en ligne et la communication entre les étudiants et l'administration sur les TI.

Au Conseil fédéral, je compte m'assurer de la bonne gouvernance du Parti selon les principes généralement reconnus de saine gestion que sont la transparence, la continuité, l'efficience, l'équilibre, l'équité et l'abnégation.

Je souhaite vous avoir démontré avoir le temps, les capacités communicationnelles et de leadership, l'adhérence aux objectifs et valeurs du PVC, l'éthique et les connaissances technologiques nécessaire à la tâche de conseillère générale.

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Hello everyone,

I am running for one of the five seats of Councillor at Large for the Federal Council of the Green Party of Canada. In order to be a candidate, I need ten signatures of members in good standing. If you want to support me, please send me an e-mail answer with a statement saying you support me, your name, full address and signature. If you hesitate, you will find a motivation paragraph below. Please reply before June 22nd, midnight.

My name is Lynne Champoux-Williams and I have a bachelors degree from McGill University in environment and development (economics). I am running for one of the five seats of Councillor at Large for the Federal Council of the Green Party of Canada (GPC).

As soon as I could vote, I knew my heart was going with the Greens. Since then, I have become deeply involved with the GPC. I was a campaign volunteer in 2006, francophone communicator of the Young Greens in 2007 and I then contributed to the web magazine the Understory. In Montreal, I was coordination director and president of the McGill Green Party from 2006 to 2008 and served as Claude William Genest's press secretary during the Westmount – Ville-Marie by-
election. In 2008, I was candidate in Lévis – Bellechasse, my neighbouring riding.

I have relevant volunteer experience in the areas of administration, education, politics, law and finances from my time on Senate at McGill. Sitting from November 2007 to June 2008, I reviewed the university's structure in order to improve internal communication
processes.

On the Federal Council, I will contribute to the good governance practices of the GPC according to the generally recognized good management principles (transparency, continuity, efficiency,
equilibrium, equity and self-denial).

I have the time, communication and leadership abilities, a commitment to the purpose and value of the GPC, as well as the ethics and the technological knowledge necessary to serve effectively as a councillor at large.

jeudi 18 juin 2009

Changements climatiques canadiens: partisâneries

Mardi, j'ai reçu un courriel invitant les membres de la Coalition jeunesse Sierra à devenir observateurs du Comité permanent de l'environnement et du développement durable ce jeudi. À l'agenda: le projet de loi privé du député Bruce Hyer du NPD nommé C-311 Loi sur la responsabilité en matière de changements climatiques, une résurrection de son projet de loi C-377 mort au feuilleton après avoir passé les trois lectures mais avant de s'être rendu au Sénat suite au déclenchement des élections à l'automne dernier.

C'était le premier comité de députés de la Chambre des communes auquel j'assistais (j'ai eu la chance de suivre une sénatrice libérale pendant le programme Women in House de McGill en novembre 2007). J'ai pu y constater ce que l'opposition décriait: l'obstruction des Conservateurs dans les comités où sont traités leurs points faibles, mais aussi le changement de cap des Libéraux depuis Michael Ignatieff.

Comme toujours lorsque j'assiste à des réunions dont le contenu m'intéresse vivement, j'ai pris des notes de façon quasi-sténographique. Une réunion de deux heures a donc produit un « procès-verbal » de 20 pages. Je commente la réunion ci-dessous, tandis que le vrai PV sera disponible ICI. Vous noterez que je nomme rarement les noms, car je ne les voyait pas d'où j'étais assise et il était difficile de les saisir au vol alors que le président nommait la prochaine personne.

9h, jeudi le 18 juin 2009, Pavillon de l'Ouest (en ruine, avec plein d'amiante dans ses murs), salle 269. Réunion du Comité permanent sur l'environnement et le développement durable.

Étaient entre autres présents:

Vice-présidents
Membres
Témoin
Bruce Hyer

M. Hyer, témoin du comité, qui se donne plein de titres reliés à l'environnement, rappelle l'état de la situation des changements climatiques (je rattrape mon retard depuis mon bacc).

Les questions des députés en faveur du projet de loi (du Bloc et du NPD) semblent destinées à faire ressortir les bons arguments du témoin. Chaque personne semble disposer d'une période incroyablement longue pour l'impatiente que je suis avant de répondre. Les seuls à parler français sont les députés bloquistes, exceptions faites d'un anglo qui s'est essayé pitoyablement.

Après quelques questions en faveur, le vent tourne et la partisânerie se met en jeu: les Conservateurs « débarquent ».

Ils font valoir que le monde a changé depuis la précédente législature, avec une récession mondiale, un nouveau président et les pourparlers énergétiques Canada-US. L'un des Conservateurs pose une question mal formulée incluant un commentaire et une question-piège, le témoin refuse de répondre et le Conservateur enchaîne avec un point d'ordre obligeant le témoin à répondre. Un autre Conservateur pose une question de connaissances au témoin, visant à faire ressortir son ignorance.

Le tour des Libéraux vient. McGuinty attaque les Conservateurs en disant qu'on ne sait pas ce qui se passe.

Un autre Conservateur attaque le témoin (qui se dit nouveau) sur son ignorance des procédures, en demandant si comme c'est un projet de loi privé, il devrait inclure des dispositions financières. Il demande au témoin s'il a fait estimer les coûts par l'officier des budgets parlementaires. Le témoin rétorque que l'OBP n'a pas répondu car il disait ne pas avoir les moyen$ (sic) de le faire.

Les Conservateurs s'exposent finalement: l'un d'entre eux affirme que les coûts seraient supérieurs aux bénéfices (sans toutefois préciser d'échelle de temps). Puis, il fournit ce qu'il appelle de « l'information gouvernementale » (à opposer à de « l'information basée sur la science »): atteindre Kyoto ferait baisser le PIB canadien de 4% de 2009-2012 (propos qui sont complètement hors-contexte, puisque les cibles du projet de loi sont de 2020 et 2050).

M. Roulette du Bloc questionne le caractère « national » de la politique.

Trudeau demande si les objectifs de réduction des Conservateurs sont scientifiques, et le témoin dit ne pas avoir de preuves que c'est le cas. Puis, il passe dans l'autre camp. Il demande si la loi obligerait le Canada à rejeter un accord de Copenhague qui n'aurait pas les pourcentages prescrits.

Des questions provenant de chaque côté de la table ont été posées sur les mécanismes, que M. Hyer divise en cinq catégories:
1.Mettre un prix sur les émissions de gaz à effet de serre, selon le principe du pollueur-payeur.
2.Réglementer
3.Les investissements publics
4.Les investissements privés
5.Le style de vie personnel

Les Conservateurs insinuent que la récession cause tort à LEURS provinces et que ça serait pire si le projet de loi passait. Ils continuent leurs perfidies en demandant au témoin d'estimer le coût de l'essence en 2030 en regard de son projet de loi.

Le témoin est remercié et quitte la salle. J'apprends qu'il existe un projet de loi intitulé « Loi sur le développement durable »

L'autre point à l'ordre du jour est une motion de la député NPD Duncan. Je ne la comprends pas bien au début. Un conservateur la clarifie: elle vise à rendre les témoignages du projet de loi précédent comme s'appliquant à celui-ci, ainsi qu'à ne plus entendre d'autres témoins ni à faire d'autres amendements en l'amenant à la révision clause-par-clause.

Les Conservateurs tentent de supprimer la seconde partie de la motion, puis essaient de faire exclure l'assistance de la salle avec un autre point d'ordre. McGuinty demande plus de temps. M. Bigras fait valoir que le leadership a changé aux US mais aussi au Parti Libéral.

Pendant ce temps-là, je crie dans ma tête à la députée Duncan de diviser sa motion. Elle finit par accepter l'amendement des Conservateurs. Sa motion passe. Un des Conservateurs dit ironiquement que toutes ces procédures leurs ont fait perdre du temps. Fin de la réunion

Venant voir le groupe de la Coalition jeunesse Sierra, Mme Duncan m'explique que les Libéraux n'auraient jamais voté pour sa motion sans l'amendement proposé par les Conservateurs. Mes collègues semblaient pâmés par elle ce qui me mets franchement mal à l'aise - je quitte.

...

C'est sale, la politique. J'ai perdu du respect pour les Conservateurs.

jeudi 19 mars 2009

Jean Charest: développement durable, tourisme, croisière et Plan Nord

Midi, jeudi 19 mars 2009, Centre des congrès de Québec, Symposium international de tourisme durable.

Rapporté tel que pris en note, avec commentaires en italique. Les titres sont de moi.

Gouvernement et développement durable

En 2003, lors de la première élection des Libéraux restés au pouvoir, le gouvernement avait la volonté d'implanter une culture de développement durable (DD) à l'interne.

Charest, en tant que ministre fédéral de l'environnement dans les années 1990, avait tenté d'implanter le développement durable de bas en haut, sans succès puisque le niveau d'adhésion et de compréhension était faible. Le gouvernement fédéral avait alors un excellent plan Vert qui n'a pas donné de résultats.

En 2003, le gouvernement provincial libéral a rallié les ministères. Le Québec est la 5e juridiction mondiale et la 1ère en Amérique du Nord à avoir une Loi sur le développement durable. Cette loi a amendé la Charte (québécoise) des droits et libertés afin d'y insérer le droit à un environnement sain. Cette loi permet de prendre le temps de mettre en oeuvre le DD dans l'administration publique.

Le ministère du Tourisme a ensuite développe une politique de tourisme durable. Le Québec a la chance d'avoir une excellente fonction publique (!!!).

Gouvernement et environnement

Le Québec s'est ensuite doté de politiques de développement durable dans tout. Je passe ici de la 3e à la 1ère personne, désolée. Nous avons des ressources naturelles et un patrimoine important, immense et riche. Nous avons des responsabilités envers nous, nos générations futures et nos voisins.

En 2006, nous avons instauré une politique de réduction des gas à effet de serre (G.E.S.). Nous produisons per capita la 1/2 des GES canadiens. À la politique de DD se sont ajoutés la politique de transport collectif (c'est le temps d'envoyer de l'argent à la STM...) et la politique d'efficacité énergétique.

Tout est lié et nous devons faire ce lien dorénavant.

Nous avons instauré une redevance sur le carbone qui apport 200 M$/année (1,2 G$/6 ans) qui va dans le Fond Vert, permettant la mise en oeuvre de mesures environnementales.

À Davos en janvier, Al Gore citait le Canada en exemple avec 2 provinces taxant le carbone. Nos efforts ont été remarqués et nous sommes un exemple.

Développement durable et tourisme

La politique de croisières a été développée dans l'optique du DD (!!!). Elle comprend six sites, dont les Îles Mingan sur la Basse-Côte-Nord. Nous devons développer en tenant compte de la capacité écologique du milieu à accepter des croisiéristes. C'est un défi particulier et nous en avons conscience. Elle représente 50M$ en investissement.

Économie actuelle

La crise économique doit être reconnue autant que la crise écologique. 2009 est une année importante­. En effet, le Québec et le Canada ne souffrent pas autant que les États-Unis ou l'Europe car ils ont moins investi dans les subprimes. PCAA, Caisse de dépôt, hellooo!!! Notre économie souffre d'un ralentissement car elle est très ouverte aux Américains.

Économie et environnement

2009 est l'année de Copenhague, et il est crucial de reconnaître que les crises économiques et écologiques sont liées. C'est l'occasion de changer les règles de gouvernance emphase de moi. Il y aura bientôt une rencontre du G20 en Angleterre, où l'on choisira entre la stimulation ou les changements de règles économique. Ça ne peut être ni l'un ni l'autre­.

On choisira un système de plafonnement et d'échange ou encore on attachera un prix au carbone. C'est l'occasion et l'opportunité de changer les choses (ce que je disais pendant ma campagne ^_^). Nous en ressortirons avec l'économie transformée. C'est l'occasion de mettre en oeuvre le développement durable et la réduction des GES.

Tourisme et Plan Nord

Le tourisme est la fierté d'attirer des gens dans sa communauté. En 2008, Québec a eu cette fierté. Dans ce contexte, il faut se démarquer, et le DD nous offre l'occasion d'un projet, le Plan Nord.

Le développement du territoire se fera en accord avec les Premières Nations et les Inuits, les Jamésiens et les Nords-Côtiers. C'est un développement énergétique propre et renouvelable avec l'hydroélectricité (!), l'éolienne et le minier (!), dans le respect de l'environnement. D'ailleurs, nous avons accordé 300M$ au nettoyage des sites miniers (qui devrait être fait par la mine...). C'est un développement du transport et récréotouristique.

Le Nord-du-Québec subi l'impact du réchauffement climatique. En effet, une route maritime, le passage du Nord-Ouest, s'ouvre­. C'est un grand enjeu intéressant et politique. L'appartenance du territoire au Canada est contestée par les Américains, les Européens et les Russes.

Plan Nord et environnement

Les ressources qui y sont présentes sont très importantes, et il y aura le développement durable (!) de l'Arctique du Québec. Nous créérons 6 parcs nationaux pour réserver 12% du territoire d'une taille deux fois plus importante que la France. 38% du territoire sera interdit au développement minier, mais permis au développement récréotouristique. La moitié du territoire sera donc protégée du développement industriel.

C'est un plan/territoire qui stimule l'imagination et est magnifique. Le développement se fera avec les Premières Nations et les Inuits. C'est un projet porteur d'espoir et d'avenir. Il respecte les populations et les principes du DD.

Conclusion

Nous espérons que vous reviendrez au Québec, et que dans 10 ans, nous pourrons offrir à des miliers de personne qui nous visites de vivre une expérience unique...

samedi 7 mars 2009

Congrès du Parti vert du Canada 09 Pictou, Nouvelle-Écosse

600$ et 3 ans d'implication. C'est comme ça que je décris ma réussite d'aujourd'hui. Ça m'aura pris cet argent pour venir au Congrès et tout ce temps pour comprendre le meilleur moyen d'aider le Parti Vert du Canada à séduire l'électorat québécois.

Puisque tout était accessible à tous en ligne, je n'ai aucune scrupule à la publier; voici donc ce que ça a donné. J'ai rédigé cette politique fin mai, à l'initiative de mon ami Jared Giesbrecht.

23 mai 2008, résolution de Jared

WHEREAS the Green Party of Canada is a national party;

WHEREAS the Green Party of Canada is currently dominated by Anglophones;

WHEREAS the Green Party of Canada has significant potential for growth within Quebec;

THEREFORE BE IT RESOLVED that the Federal Council of the Green Party of Canada hire a deputy leader to work exclusively on building support among Francophones.

G08-d10 - Les besoins linguistiques des Franco-Canadien(ne)s et des Québécois(es)

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada est un parti fédéral et le Canada un pays avec deux langues officielles; et,

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada est dominé par les anglophones au Conseil fédéral, au Cabinet fantôme, dans les employés et son effectif; et,

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada a un important potentiel de croissance parmi les francophones du Québec (6,027,730 parlant français à la maison) et d’à travers le Canada (580,395 parlant français à la maison);

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE toute communication future, incluant mais pas limité aux courriels, communiqués de presse et sites Web soit traduite par un(e) traducteur/trice professionnel(le); et,

IL EST RÉSOLU QUE de nouveaux membres du Cabinet fantôme soit élu en accord avec les règlements aux postes suivants: Critique des langues officielles, et Critique des affaires intergouvernementales; et,

IL EST RÉSOLU QU’un poste de Conseiller général soit converti en présidence francophone.

Résolution soumise par Lynne Champoux-Williams

Résolution parrainée par Lynne Champoux-Williams, Raphaël Thierrin, Denis Agar, Peter Graham, Frédérick Clerson-Guicherd, Jared Giesbrecht, Hervé Jodoin, Claude Sabourin et Claude William Genest


En atelier, je l'ai modifié en prenant toutes les critiques en considération:

G08-d10 Besoins des Canadiens et Canadiennes en matière de langues officielles

IL EST RÉSOLU QUE toutes les communications et tous les événements officiels fédéraux, incluant de façon non exhastive les courriels, les communiqués de presse, les sites Web et le matériel de campagne provenant du niveau fédéral du Parti Vert du Canada soient traduits de façon professionnelle et publiés simultanément dans les langues officielles du Canada.

IL EST RÉSOLU QUE le Conseil fédéral soumette un changement constitutionnel au prochain Congrès biannuel proposant la conversion d'un poste de conseiller ou conseillère général(e) en poste de coprésidence francophone.

IL EST RÉSOLU QUE le Conseil fédéral élabore une politique globale en matière de langues officielles incluant de façon non exhastive:

a) une statégie visant à améliorer l'utilisation du français comme langue de travail au sein du Parti vert du Canada

b) le support pour les Associations de circonscription électorales dans les circonscriptions électorales où se trouve une communauté linguistique officielle en situation minoritaire (tel que défini par la Charte canadienne des droits et libertés).

c) une révision du budget futur des exigences en accordance.



Durant la plénière, la résolution a été scindée en trois et on a affaibli la simultanéité de la traduction.

vendredi 30 janvier 2009

Politique nacissique

OK, OK, les rimes en « ik », c'est pas le fun à entendre. Aujourd'hui, j'étais ben zen parce que j'ai fait du tourisme sportif dans ma nouvelle cité d'adoption, Saguenay. Ce soir, j'ai écouté plusieurs épisodes des Bougon en rafale. Vous allez me dire que chui pas mal en retard, eh oui. Je trouve pas ça drôle, mais plutôt déprimant parce que la critique gouvernementale est si réaliste. Et ça fesse dès le début; le père de famille niaise le politicien qui veut changer le monde.
Encore une fois, j'ai questionné mes choix de vie. On m'a suggéré hier de rester Verte comme j'étais, et je réalisais de nouveau ce soir que c'était être bien imbu de soi-même que de penser être capable de ramancher le système en combinant de la conviction, de la partisanerie, et surtout du pouvoir. Que c'était l'apogée économique suprême que d'avoir le choix pour les autres, que d'être au pouvoir législatif règlerait l'exécutif.
Que comme l'oncle Bougon, je quittais souvent tout en me rendant compte que ce n'était pas parfait. Que du haut des débuts de ma vingtaine, je restais bien naïve et peu réaliste. Que d'autres étaient devenus cyniques. Changer le système viralement ou aboyer à côté? Ou s'en fouttre?

dimanche 7 décembre 2008

Élections Québec 2008: Décision

Ce doit bien être la première fois que j'investis autant d'énergie à décider pour qui je vais voter; il est beaucoup plus facile d'être partisan sans se poser de question! Voici donc les angles utilisés pour prendre ma décision.

N.B. Pas de candidatE VertE.

Par chef
Le débat des chefs était très ennuyant, et personne n'a gagné. Écoeurée de voir Charest, je trouve la façon de faire campagne de Dumont stupide (aller faire des niaiseries dans les stations de radio) et l'anglais de Marois ridiculement drôle (ainsi que sa carcicature par Laflaque). Amir Khadir/Françoise David ne m'attirent pas plus que ça. Guy Rainville s'est beaucoup amélioré depuis qu'il est chef du PVQ. Ç'aurait été le fun de voir tous deux (trois?) inclus dans les débats.
http://www.ledevoir.com/2008/11/26/218775.html

Par parti
Le Parti Vert du Québec n'ayant pas de candidats dans Chutes-de-la-Chaudière, utiliser cet angle n'allait pas être facile. D'un point de vue stratégique (!), il me faudrait voter pour le Parti Libéral du Québec pour remplacer l'ADquiste sortant, ou encore pour l'Action Démocratique du Québec pour m'assurer que les Libéraux n'obtiendront pas une majorité. Le Parti Québécois n'a aucune chance dans ma circonscription, selon le sondage local du Journal de Lévis. Et voter Québec Solidaire, c'est voter idéologiquement, alors que je ne suis pas à gauche (ni à droite, juste un peu plus à droite que la moyenne des Québécois et plus à gauche que la moyenne des Canadiens) et sachant qu'à moins d'une réforme du mode de scrutin, ils n'ont aucune chance.

Par programme environnemental
Les groupes environnementaux ont bien fait leur job avec leur questionnaire d'évaluation des partis politiques provinciaux. Résultats: le PV et QS obtiennent des scores parfaits, le PQ passe, l'ADQ et le PLQ coulent lamentablement. Dans les grands partis, le PQ est le seul à avoir fait de la récupération politique en recyclant l'ex-chef du PVQ pour aborder la question de l'environnement (Dumont a name-droppé des arbres pendant le débat, et le PLQ a parlé de son inquiétant Plan Nord).

Par candidatE
Les trois candidats des principaux partis sont présents à l'aide de pancartes, mais l'ADQ et le PLQ ont remporté la bataille pour ce qui est de la rapidité et du nombre.
Après le débat des chefs, je me suis décidée à écrire aux candidats, leur posant quelques questions afin de les départager. La meilleure réponse est sans nulle doute celle de Marie-Hélène Côté-Brochu, qui avec l'aide d'un copartisan, me résume les relations Québec Solidaire-Parti Vert du Québec des dernières années. Réal St-Laurent du PLQ m'a appelé pour me donner sa réponse et j'ai pu constater son aisance à communiquer et connaître sa grande expérience de la chose publique. Quelqu'un a répondu à la place de Marie Deraîche du PQ, et Marc Picard de l'ADQ n'a pas daigné me répondre.
Quant à leur présence Web, la palme est remportée par le Marie Deraîche du PQ et Marie-Hélène Côté-Brochu de QS, suivi de Marc Picard de l'ADQ et Réal St-Laurent du PLQ.
À noter qu'aucun candidat ne dévoile sa plateforme sur le Web; leur page se limite à leur CV.
Marie Deraîche, Marc Picard et Réal St-Laurent ont fait parvenir de la littérature à l'aide des boîtes postales pour les deux premiers et du Publisac pour le second.
Selon ma mère, pour la plateforme du candidat, Marc Picard remporte avec sa promesse d'un complexe aquatique à St-Nicolas (le plus près est à Charny, ou encore sur la rive-nord). Marie Deraîche vient bonne deuxième avec ses promesses sur le transport en commun (répétées à chaque élection par tous les candidats progressistes), je n'ai pas reçu la plateforme de Réal St-Laurent par Publisac et je ne me sens pas concernée par le projet Pharma Rive-Sud de Marie-Hélène Côté-Brochu.
Dernier détail; la parité de genre est atteinte pour les candidatEs, puisqu'il y a autant de femmes que d'hommes qui se présentent dans la circonscription.

Par couverture médiatique
Par soucis d'économie de papier, je ne reçois ni le Peuple Chaudière, ni le Journal de Lévis par Publisac; il m'est donc plutôt difficile de suivre l'actualité locale et régionale sur papier autrement que par la propagande de la Ville de Lévis (Lévis s'INFORME). La même chose s'applique pour le Soleil et le Journal de Québec que je considère plutôt d'envergure provinciale. La télé, quant à elle, ne couvre que le provincial mais cette campagne-ci était platte! Donc les blogues sont tout à fait appropriés pour palier les défauts des autres médias.

Sondage

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/lequebecvote/archives/2008/11/20081125-103901.html

Le débat de la Chambre de commerce de Lévis a une fois de plus exclus les candidats des petits partis, soit QS dans ce cas-ci.
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=78186&catname=%C9lections+Qu%E9bec+2008&classif=Nouvelles
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-quebecoises/200812/02/01-806722-la-nouvelle-voie-sur-la-20-fait-jaser-a-levis.php

PLQ (4)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-quebecoises/200811/26/01-804690-au-tour-de-levis-detre-courtisee.php
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=78187&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=77403&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=75734&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
ADQ (9)
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-quebecoises/200811/26/01-804685-chaudiere-appalaches-ladq-pretend-pouvoir-aller-chercher-8-circonscriptions.php
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-quebecoises/200812/05/01-807852-la-chaleur-monte-dans-le-foyer-adequiste.php
http://www2.canoe.com/infos/chroniques/jeanjacquessamson/lequebecvote/archives/2008/11/20081120-092800.html
http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/dossiers/elections-quebecoises/200811/19/01-802398-mario-dumont-encore-battu.php
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=77540&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=76955&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://www.editionbeauce.com/actualites.asp?nID=6609&Cat=1
http://blogue.chaudiere.ca/2008/12/marc-picard-de-ladq-dans-chutes-de-la-chaudiere/
http://www.lavoixdusud.com/article-270686-LADQ-veut-mettre-fin-au-programme-des-regions-ressources.html
PQ (5)
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=78192&catname=%C9lections+Qu%E9bec+2008&classif=Nouvelles
http://www.ledevoir.com/2008/11/24/218258.html
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=77241&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=76434&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://blogue.chaudiere.ca/2008/12/marie-deraiche-du-pq-nous-livre-ses-impressions-suite-au-debat-des-chefs/
QS (4)
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=78194&catname=%C9lections+Qu%E9bec+2008&classif=Nouvelles
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=78188&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles
http://www.icilevis.com/fr/archive.aspx?sortcode=1.34.35&id_article=1182
http://journallepeuple.canoe.ca/webapp/sitepages/content.asp?contentid=75809&catname=%C9lections%20Qu%E9bec%202008&classif=Nouvelles

Tableau des résultats
De façon très peu scientifique, si je donne un point à chacun des faits positifs (pas aux opinions) présentés ci-dessus, voici ce que ça donne:
1- Marie Deraîche, PQ
2- Marc Picard, ADQ
3- Réal Saint-Laurent, PLQ et Marie-Hélène Côté-Brochu, QS

Donc, je vais voter pour Marie Deraîche, candidate du Parti Québécois dans Chutes-de-la-Chaudière demain.

dimanche 30 novembre 2008

Lettre ouverte à Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean

Comme je n'ai pas trouvé comment rejoindre Madame/Son Excellence la très honorable Michaëlle Jean, C.C., C.M.M., C.O.M., C.D. gouverneure générale du Canada par courriel (et que je ne veux pas envoyer de lettre papier), je vais publier ma lettre ouverte appuyant un gouvernement de coalition ici.

Madame la très honorable Michaëlle Jean,

Je vous écrit humblement afin d'appuyer votre prise de décision quant à la formation d'un gouvernement de coalition ou le déclenchement d'élections suite à un vote de non-confiance par l'opposition à la Chambre des Communes.

C'est vers la fin août que j'ai appris, d'un ami qui a étudié la science politique, qu'il vous aurait été possible, selon la Constitution canadienne, de refuser de déclencher des élections suite à la demande de M. Harper (puisqu'il enfreignait ses propres lois), et de proposer par la suite à plusieurs partis de l'opposition, dans le contexte minoritaire, de former une coalition pour gouverner le pays. Comme je travaillais pour un candidat à l'élection partielle dans Westmount - Ville-Marie, je souhaitais fortement que des élections générales ne soient pas déclenchées, puisque cela a eu pour effet de recentrer l'attention médiatique (qui était déjà très difficile à acquérir vu la saison estivale) vers le Canada en entier.

Les élections générales ont été déclenchées avec les résultats que l'on connait: 37,6% des votes au Parti Conservateur, 26,2% aux Parti Libéral, 18,2% au Nouveau Parti Démocratique, 10% au Bloc Québécois, 6,8% au Parti Vert et 0,7% aux indépendants. http://enr.elections.ca/National_f.aspx. La répartition des sièges à la Chambre des Communes surprend; le NPD a obtenu un pourcentage plus élevé des votes, mais moins de députés que le Bloc Québécois. Et le Parti Vert, avec 6,8% des suffrages, n'a obtenu aucun siège, tandis que deux indépendants sont maintenant députés!

Comme vous le savez, ça brasse à la Chambre des Communes, parce que le gouvernement conservateur minoritaire a voulu passer au vote sur un énoncé qui abolirait le financement public des partis politiques fédéraux, empêcherait les fonctionnaires fédéraux de faire la grève et ne contient pas de mesures interventionnistes pour redresser l'économie.

Les électeurs, de leur côté, souffrent de fatigue électorale, avec 59,1% des électeurs inscrits sur la liste ayant voté le 14 octobre dernier. De plus, le Québec est en élection depuis la fin des élections américaines, et le taux de participation risque d'atteindre des profondeurs inégalées.

Il y une alternative à décourager plus les électeurs de notre système électoral de scrutin uninominal à un tour qui pénalise la diversité des partis, ou le vote par conviction. En attendant le recours judiciaire contre le Directeur général des élections du Québec qui sera entamé dès le 9 novembre, ou encore les résultats du référendum de mai 2009 en Colombie-Britannique sur un mode de scrutin proportionnel, une autre voie d'avenir, une autre lueur d'espoir serait la formation d'un gouvernement de coalition.

Lorsque le gouvernement minoritaire ne cherche pas le consensus, seule une coalition de députés aux partis et opinions divergents peut mener à bien le pays, spécialement alors que la récession pointe le bout de son nez. Par le passé, nous avons eu de tels gouvernements, et ça n'a pas changé le monde. Sauf que... j'ose espérer que le contexte actuel soit différent. Que la perte de confiance des électeurs en la démocratie de leur système électoral mettra assez de pression sur tous les députés fédéraux pour qu'ils et elles aient le goût de retrouver la légitimité de leur siège et veuillent rétablir la confiance de leurs électeurs en l'impact de l'exercice de l'un de seuls moyens de participation à la démocratie: aller voter.

Pour éviter de nouvelles élections, essayons un gouvernement de coalition.

Merci de votre attention.

mercredi 19 novembre 2008

The true north, strong and free: discours du trône

Bon, j'ai écouté le discours du Trône de 14:17 jusqu'à la fin. En voici mon interprétation.

Tout d'abord, son bilinguisme m'a frappé, ainsi que le fait que j'aie besoin de changer de chaîne constamment pour écouter le discours en version originale; comment se fait-il qu'il n'y a pas un poste de télévision bilingue au pays? CBC, CTV, Global = anglais, Radio-Canada, TVA, TQS = français. Ou du moins un poste qui imposerait des sous-titres à tout bout de champ plutôt que des traducteurs. Ça cillait même quand un homme (!) traduisait notre gouverneure générale, Michaëlle Jean à RDI.

Une bonne portion du début était du spin, des paroles patriotiques qui ne veulent rien dire et qui ne sont là que pour être lu dans la Chambre rouge, au sénat, entouré d'un sceptre géant et de Parents Noël (juges de la Cour suprême?). Parfois, notre culture remplie de symboles me fait rire.

Les aspects purement Conservateurs (de droite canadienne) étaient disséminés tout au long du discours; be tough on crime, reduce the size of the government, encourage our Canadian Forces, etc. En ordre, si on divise le discours du trône en aires de développement durable, l'économie a bien sûr occupé une bonne portion du discours, ensuite l'environnement, puis le social.

Les points à noter:
Économie
On ne veut pas faire de déficit, mais ça va être dur d'avoir un budget équilibré en ces temps d'incertitude économique (aucune mention de récession ni de ralentissement). On va se serrer la ceinture et insister plus sur l'efficacité économique, en coupant là où se trouve le superflu. Vive les exportations, le commerce intérieur sans frontière et réformons (un peu) le système économique mondial. Les partenariats public-privés sont bon. Développons le nord en leur amenant des oléoducs. Oui à l'accord de libre-échange avec la Colombie et les autres démocraties douteuses que l'on réformera à l'aide d'une institution indépendante et non-partisane de support à la transition.
Environnement
Indisosciable de l'économie. Important. Vive le nucléaire pour combattre les changements climatiques. 20% de réduction de GES d'ici 2020, sans année de référence. Comme l'annonce de Prentice à Obama l'avait présagée, un système nord américain d'échange (bourse du carbone) de crédits d'émissions de gaz à effet de serre. On travaillera avec les autres pays industrialisés pour l'accord post-Kyoto de 2012 (un peu d'incohérence avec l'annonce ci-haut, SVP!). Les exportations d'eau en vrac seront interdites.
Social
Ok, on continuera les transferts de fond vers les provinces pour leur programme (pas de répétition de la tendance déficit 0= on coupe tout). La péréquation est la pour rester, et reflétera la croissance de l'économie (on le savait déjà). Aide aux Premières Nations niveau éducation. Actualisation des droits d'auteur (y'était temps!) en culture. Le sénat sera réformé (in your face, c'est le cas de le dire), 8 ans max, commission consultative pour choisir les sénateurs. Alléchante charte du fédéralisme d'ouverture à venir. On aime les familles qui travaillent. Bienvenue aux étudiants bollés mondiaux, et promesse de reconnaissance des diplômes des immigrants.

Ça devrait être pas mal tout. Il est à noter que je n'ai pas pris de note et que contrairement à CBC, je ne me suis pas référé au discours tapuscrit. Ma dernière interrogation est à propos du bilinguisme du discours; est-ce que le français s'adresse en particulier aux Canadiens-Français et/ou au Québécois, tandis que l'anglais s'adresse au ROC? Je lève mon chapeau à la blague de hockey en plein milieu du discours.

mardi 4 novembre 2008

Jim Prentice, Ministre fédéral de l'environnement

Que pensons-nous de la nomination de Jim Prentice comme Ministre fédéral de l'environnement?

J'ai moi-même posé la question au député de la circonscription Lévis-Bellechasse (celle dans laquelle j'étais candidate) ainsi qu'à un autre candidat défait. Ma conclusion: il semblerait que la partisanerie nous rend incapable de juger de façon neutre sa nomination.
Ainsi, les Conservateurs diront que la nomination de Prentice est un signe que Harper prend l'environnement au sérieux puisque ce ministre est l'un des plus expérimentés du Cabinet et un proche de Harper. L'opposition (Bloc, Libéraux, NPD, Verts etc.) dira que c'est un signe que l'environnement ne vaut pas la peine dans un gouvernement conservateur minoritaire quand le ministre est un ancien économiste.
Les environnementalistes, quant à eux, examineront les actions futures du Ministre avant de se prononcer.

COUVERTURE DE PRESSE

Anglais
http://network.nationalpost.com/np/blogs/fullcomment/archive/2008/11/02/204690.aspx
http://afp.google.com/article/ALeqM5hQWp-XrkF6FjbepiymmiDWt9D1IA
http://www.canada.com/topics/news/story.html?id=0fbd9ce4-2ebd-4abf-a24e-5f829abcba96
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20081030.wcabinetprentice31/BNStory/politics/home?cid=al_gam_mostemail
http://www.canada.com/calgaryherald/news/story.html?id=2b8a191b-1cd3-4eee-84e2-321fcf424817
http://www.oilweek.com/news.asp?ID=19368
http://www.cbc.ca/canada/story/2008/10/31/prentice.html
http://www.barrheadleader.com/news/2008/1104/news1.htmhttp://www.barrheadleader.com/news/2008/1104/news1.htm
http://www.canada.com/ottawacitizen/news/story.html?id=23f99b42-e1a0-4880-b62d-c4911687f31e
http://www.canada.com/ottawacitizen/news/story.html?id=53516186-79e3-480b-9880-bb39e533cbbd
http://www.theglobeandmail.com/servlet/story/RTGAM.20081030.wcabinetprentice31/BNStory/politics/home?cid=al_gam_mostemail

Français
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5hgpPQ1gpYqOpcH0_QsYfI8ZUr6Hw
http://www.cyberpresse.ca/opinions/chroniqueurs/vincent-marissal/200810/30/01-34677-lontario-au-pouvoir.php
http://www.canoe.com/infos/chroniques/marcofortier/archives/2008/10/20081031-063500.html
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5hClD-TPZgmBUbZO6QCk1Z8onbJ9g

samedi 18 octobre 2008

Affichage électoral

On se demande parfois quelle est l'utilité des pancartes électorales quand:
  • on ne peut pas afficher sur les poteaux de feux de circulation
  • on n'a pas les moyen d'afficher avec un camion à nacelle ou en se traînant une échelle
  • leur valeur est d'environ 10$, que des électeurs les volent et les revendent à 0,50$ par pancarte pour le plastique #6 styromousse non-expansé
  • tout l'est de la circonscription est balayé par des électrices fières qui nettoient cette pollution visuelle moins d'une semaine après l'élection
  • on parcourt 400 km et paie 80$ d'essence pour éviter des amendes municipales.
Mes pancartes étaient réutilisées de 2006 et l'aurait certainement été pour une troisième élection, malgré le changement de logo. Je suis déçue!

jeudi 16 octobre 2008

Je suis un peu comme Stéphane Dion...

...et son histoire m'a servie de leçon: ne pas devenir chef d'un des Partis Verts avant d'avoir développé mon charisme et une bonne confiance en moi!

mardi 14 octobre 2008

Élections fédérales - impression d'une nuit de scrutin

Dans Lévis-Bellechasse, j'ai mangé une maudite claque, le score Vert passant de 4,1% à 2,5%. Le Bloc a perdu des plumes tandis que l'appui au partis Libéral et NPD s'est accru. Conclusion perso: les Verts ont en partie voté stratégique, mais ne voulant rien savoir d'un parti séparatiste, ils et elles se sont ralliéEs aux autres partis fédéralistes afin de battre le Conservateur, ce qui a échoué. Au moins, les Conservateurs sont minoritaires en Chambre. Il est vraiment temps de passer à autre chose que la division nationalisme/fédéralisme et de maintenir un débat d'idées pour le pouvoir.

mardi 14 octobre 2008
Conservateur Steven Blaney 45,9% -0,5% par rapport à 2006
Bloc Guy Bergeron 25,5% -3,52%
Libéral Pauline Côté 15,1% +7%
NPD Gabriel Biron 10,8% +6%
Vert Lynne Champoux-Williams 2,5% -1,6%

Le contexte de cette année est bien différent de celui de 2006. En 2006, l'électorat canadien était tanné de Libéraux corrompus au pouvoir depuis une dizaine d'années, et s'est tourné vers les Conservateurs comme une source de changement. En 2008, l'électorat canadien a eu peur d'une majorité conservatrice, s'est opposée à une élection hors-la-loi, et a préféré le statut quo.

À Québec, j'ai rencontré les candidats et candidates VertEsde plusieurs circonscriptions. J'ai donc fait une analyse très sommaire des résulats dans la grande région de Québec, en ne tenant compte que du pourcentage récolté par chaque parti, puisqu'à part dans Montmorency, les candidats défaits revenait très rarement en course. Il en ressort, nonobstant le nombre de sièges, que les partis qui font des gains de pourcentage à Québec sont les Libéraux et le NPD, tandis que les Conservateurs et le Bloc sont perdants. Doit-on en comprendre que les gens de la région de Québec ont favorisé une opposition qui peut prendre le pouvoir plutôt que le parti au pouvoir ou un autre qui ne fait que s'opposer?

Les appuis au Parti Vert se sont tous réduits dans la région de Québec sauf à Portneuf. Cependant, à l'échelle, ces réductions ne doivent pas être statistiquement significatives. Il va sans dire que la campagne de peur de Duceppe et les déclarations/déformations de E-May sur le vote stratégique semble avoir fait effet.

Au pays, la situation est tout autre. Les Verts sont les seuls à avoir vu s'accroître leur vote au-dessus de 1% et à avoir recueilli plus de vote que l'élection précédente. http://www.punditsguide.ca/

Cependant, le taux de participation aux élections ne cesse de baisser. Les électeurs n'ont plus confiance en leur système électoral. Vivement le mode de scrutin proportionnel, et j'espère ne pas avoir à attendre une réforme de la Constitution ou un Québec libre pour l'obtenir.

2006

2006

Rive-sud
Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour: Gagnant NPD & Libéral, Perdant Bloc
Lévis—Bellechasse Gagnant: Libéral & NPD, perdant Bloc
Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière Gagnant: Libéral & NPD, perdant Conservateur Bloc

Rive-nord
Portneuf—Jacques-Cartier: Gagnant Libéral NPD, Perdants Bloc & Ind
Louis-Hébert: Gagnant Libéral, perdant Conservateur
Louis-Saint-Laurent: Gagnant Libéral & NPD, perdant Conservateur
Charlesbourg—Haute-Saint-Charles: Gagnant NPD & Libéral, perdant Bloc
Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord: Gagnant Libéral, perdant Conservateurs

Québec Gagnants: Libéraux NPD, perdant conservateurs

Bas-Richelieu-Nicolet-Bécancour Gagnant NPD Libéral Perdant Bloc
2006
Bloc Louis Plamondon 55.91%
Conservateur Marie-Ève Hélie Lambert 23.35%
Libéral Ghislaine Provencher 12.97%
NPD Marie-Claude Roberge Cartier 4.53%
Vert Louis Lacroix 3.21%
2008
Bloc Québécois Louis Plamondon 54,5% +1%
Conservateur Réjean Bériault 17,9% -5%
Libéral Ghislaine Cournoyer 16,3% +3%
NPD-Nouveau Parti démocratique Nourredine Seddiki 8,4% +4%
Parti Vert Rebecca Laplante 2,8% -0,41%

Charlesbourg—Haute-Saint-Charles Gagnant: NPD Libéral perdant Bloc
2006
Conservateur Daniel Petit 41.04 %
Bloc Richard Marceau 38.28%
Libéral Valérie Giguère 8.77%
NPD Isabelle Martineau 6.20%
Ind. Daniel Pelletier 3.15%
Vert Les Parsons 2.53%
2008
Conservateur Daniel Petit 40,9% -1%
Bloc Québécois Denis Courteau 29,2% -9%
Libéral Denise Legros 13,9% +5%
NPD-Nouveau Parti démocratique Anne-Marie Day 13,5% +7%
Parti Vert François Bédard 2,5% -0,03%

Lévis—Bellechasse Gagnant: Libéral NPD perdant Bloc
2006
Conservateur Steven Blaney 46.40%
Bloc Réal Lapierre 29.02%
Libéral Shirley Baril 8.19%
Ind. Norman Cardin 7.64%
NPD Éric Boucher 4.63%
Vert Mathieu Castonguay 4.10%
2008
Conservateur Steven Blaney 45,9% -0,5%
Bloc Guy Bergeron 25,5% -3,52%
Libéral Pauline Côté 15,1% +7%
NPD Gabriel Biron 10,8% +6%
Vert Lynne Champoux-Williams 2,5% -1,6%

Lotbinière-Chutes-de-la-Chaudière Gagnant: Libéral NPD perdant Conservateur Bloc
2006
NPD Raymond Côté 6.79%
Bloc Odina Desrochers 29.63%
Conservateur Jacques Gourde 54.33%
Libéral Éric Paradis 5.42%
Vert Shirley Picknell 3.80%
2008
Conservateur Jacques Gourde 47,3% -7%
Bloc Québécois Antoine Sarrazin-Bourgoin 24,5% -5%
NPD Raymond Côté 13,2% +6,4%
Libéral Marie-Thérèse Hovington 12,5% +6%
Parti Vert Shirley Picknell 2,4% -1,4%

Louis-Hébert Gagnant Libéral perdant Conservateur
2006
Conservateur Luc Harvey 34.47%
Bloc Roger Clavet 34.08%
Libéral Hélène Chalifour Scherrer 15.00%
NPD Denis Blanchette 9.07%
Vert Robert Hudon 4.26%
Ind Frédérick Têtu 1.94%
Ind Francis Fortin 0.95%
Parti de l'héritage chrétien Stefan Jetchick 0.19%
2008
Bloc Québécois Pascal-Pierre Paillé 36,1% +2%
Conservateur Luc Harvey 28,3% -6%
Libéral Jean Beaupré 23,5% +8%
NPD Denis Blanchette 9,4% 0
Parti Vert Michelle Fontaine 2,5% -1,76%
Parti de l'Héritage Chrétien Stefan Jetchick 0,2% 0

Louis-Saint-Laurent: Gagnant Libéral NPD perdant Conservateur
2006
Conservateur Josée Verner 57.67%
Bloc Bernard Cleary 24.18%
Libéral Isa Gros-Louis 6.41%
NPD Robert Donnelly 5.74%
Vert Lucien Gravelle 2.95%
Ind Christian Légaré 3.02%
2008
Conservateur Josée Verner 47,2% -10%
Bloc Québécois France Gagné 26,6% +2%
Libéral Hélène H. Leone 13,3% +7%
NPD Alexandrine Latendresse 10,4% +4%
Parti Vert Jean Cloutier 2,5% -0,45%

Montmorency—Charlevoix—Haute-Côte-Nord Gagnant: Libéral Perdant: Conservateurs
2006
Bloc Québécois Michel Guimond 49.11%
Conservateur Yves Laberge 32.25%
Libéral Robert Gauthier 8.83%
NPD Martin Cauchon 6.41%
Vert Yves Jourdain 3.38%
2008
Bloc Québécois Michel Guimond 48,9% 0
Conservateur Guy-Léonard Tremblay 27,3% -5%
Libéral Robert Gauthier 13,4% +4%
NPD Jonathan Tremblay 7,7% +1,3%
Parti Vert Jacques Legros 2,7% -0,68%

Portneuf—Jacques-Cartier Gagnant: Libéral NPD, Perdants Bloc Ind
2006
Indépendant André Arthur 39.83%
Bloc Québécois Guy Côté 25.87%
Conservateur Howard M. Bruce 22.67%
Libéral Gilles Landry 4.91%
NPD Jean-Marie Fiset 3.86%
Vert Jérôme Beaulieu 2.82%
2008
Indépendant André Arthur 33,5% -6%
Libéral Stéphane Asselin 16,3% +11%
Bloc Québécois Richard Côté 32,0% -7%
Indépendant Jean Paradis 2,3%
NPD André Turgeon 12,7% +9%
Parti Vert Nathan John Weatherdon 3,2% +0,38

Québec Gagnants: Libéraux NPD, perdant conservateurs
2006
Bloc Christiane Gagnon 41.53%
Conservateur Frédérik Boisvert 29.77%
Libéral Caroline Drolet 11.44%
NPD Michaël Lessard 9.22%
Vert Yonnel Bonaventure 4.72%
Ind Daniel Aubut 1.61%
Parti PC Alexandre Raymond-Labrie 1.03%
Libertarien Francis Bédard 0.64%
2008
Bloc Québécois Christiane Gagnon 41,6% 0
Conservateur Myriam Taschereau 25,5% -4%
Libéral Damien Rousseau 17,5% +6%
NPD Catherine Roy-Goyette 12,1% +3%
Parti Vert Yonnel Bonaventure 3,3% -1,4%