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samedi 7 mars 2009

Congrès du Parti vert du Canada 09 Pictou, Nouvelle-Écosse

600$ et 3 ans d'implication. C'est comme ça que je décris ma réussite d'aujourd'hui. Ça m'aura pris cet argent pour venir au Congrès et tout ce temps pour comprendre le meilleur moyen d'aider le Parti Vert du Canada à séduire l'électorat québécois.

Puisque tout était accessible à tous en ligne, je n'ai aucune scrupule à la publier; voici donc ce que ça a donné. J'ai rédigé cette politique fin mai, à l'initiative de mon ami Jared Giesbrecht.

23 mai 2008, résolution de Jared

WHEREAS the Green Party of Canada is a national party;

WHEREAS the Green Party of Canada is currently dominated by Anglophones;

WHEREAS the Green Party of Canada has significant potential for growth within Quebec;

THEREFORE BE IT RESOLVED that the Federal Council of the Green Party of Canada hire a deputy leader to work exclusively on building support among Francophones.

G08-d10 - Les besoins linguistiques des Franco-Canadien(ne)s et des Québécois(es)

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada est un parti fédéral et le Canada un pays avec deux langues officielles; et,

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada est dominé par les anglophones au Conseil fédéral, au Cabinet fantôme, dans les employés et son effectif; et,

ATTENDU QUE le Parti Vert du Canada a un important potentiel de croissance parmi les francophones du Québec (6,027,730 parlant français à la maison) et d’à travers le Canada (580,395 parlant français à la maison);

PAR CONSÉQUENT, IL EST RÉSOLU QUE toute communication future, incluant mais pas limité aux courriels, communiqués de presse et sites Web soit traduite par un(e) traducteur/trice professionnel(le); et,

IL EST RÉSOLU QUE de nouveaux membres du Cabinet fantôme soit élu en accord avec les règlements aux postes suivants: Critique des langues officielles, et Critique des affaires intergouvernementales; et,

IL EST RÉSOLU QU’un poste de Conseiller général soit converti en présidence francophone.

Résolution soumise par Lynne Champoux-Williams

Résolution parrainée par Lynne Champoux-Williams, Raphaël Thierrin, Denis Agar, Peter Graham, Frédérick Clerson-Guicherd, Jared Giesbrecht, Hervé Jodoin, Claude Sabourin et Claude William Genest


En atelier, je l'ai modifié en prenant toutes les critiques en considération:

G08-d10 Besoins des Canadiens et Canadiennes en matière de langues officielles

IL EST RÉSOLU QUE toutes les communications et tous les événements officiels fédéraux, incluant de façon non exhastive les courriels, les communiqués de presse, les sites Web et le matériel de campagne provenant du niveau fédéral du Parti Vert du Canada soient traduits de façon professionnelle et publiés simultanément dans les langues officielles du Canada.

IL EST RÉSOLU QUE le Conseil fédéral soumette un changement constitutionnel au prochain Congrès biannuel proposant la conversion d'un poste de conseiller ou conseillère général(e) en poste de coprésidence francophone.

IL EST RÉSOLU QUE le Conseil fédéral élabore une politique globale en matière de langues officielles incluant de façon non exhastive:

a) une statégie visant à améliorer l'utilisation du français comme langue de travail au sein du Parti vert du Canada

b) le support pour les Associations de circonscription électorales dans les circonscriptions électorales où se trouve une communauté linguistique officielle en situation minoritaire (tel que défini par la Charte canadienne des droits et libertés).

c) une révision du budget futur des exigences en accordance.



Durant la plénière, la résolution a été scindée en trois et on a affaibli la simultanéité de la traduction.

mardi 24 juillet 2007

Multiculturalisme, commercialisation et congestion

Après trois fins de semaine, mon premier événement spécial, les Week-ends du monde, en tant que chef d’équipe (avec un salaire d’assistante) au Consortium Écho-Logique s’est terminé hier. J’ai côtoyé diverses communautés culturelles, soit des Caribéens anglophones (je n’ai pas saisi la façon claire dont vous vous identifiez, désolée!), des Haïtiens créoles et des Latinos hispanophones. J’ai donc pu pratiquer les trois premières langues que j’ai apprises, les deux dernières (l’allemand et le russe) étant pas mal morte dans un coin de mon cerveau. J’ai rencontré des concessions alimentaires et des artisans variant aux gré des communautés.

Dans les permanents, ceux qui revenaient de semaine en semaine, il y avait l’équipe d’entretien (hispanophone), des gardiens de sécurité (anglophones), des secouristes, l’équipe technique du son, des organisateurs, des promoteurs. Je me suis sentie bien dans ce milieu à dominante masculine, moi avec mon travail physique et ma coupe en brosse. Des liens se sont tissés, un respect mutuel, une appréciation réciproque des tâches de chacun, une forme de connivence, une amitié.
Chez les commerçants, ce qui m’a frappé, c’est le marketing (commercialisation) à vision courte. Par exemple, CBC (version anglo de Radio-Can), présent lors du premier week-end Carifiesta, distribuait des ballons de plage en caoutchouc ou en plastique quelconque qui se retrouvaient dans le canal entourant le parterre de l’Île Notre-Dame, et des raquettes de bois et de carton ciré, qui se ramassaient à la poubelle. Durant les deuxième et troisième fins de semaine, haïtiens-créoles et merengue, Western Union distribuait des sifflets (ils n’ont pas refait cette erreur après que tout le site se soit fait casser les oreilles par des enfants enthousiastes), des casquettes de mousse (non-recyclable), des bandanas (pratique comme torchon), des bandes réfléchissantes (que j’ai ramassé aux poubelle et redistribué aux permanents), des montres (TRÈS pratique) et probablement d’autres items que j’oublie.

Ce qui m’a découragé un peu, c’est le traffic qui congestionnait les deux îles (Sainte-Hélène: La Ronde, et Notre-Dame: Circuit Gilles-Villeneuve) suite à l’International des Feux Loto-Québec. Heureusement que je suis complètement autonome avec mon vélo!

J’ai finalement commencé à moins dédaigner le dumpster diving, ou la récupération alimentaire, qui consiste à manger/boire ce qui est scellé qu’on trouve dans les poubelles. Certaines personnes ne se nourrissent que de cela en allant fouiller derrière les différentes épiceries et marchés publics de l’île de Montréal.

Cette fin de semaine-ci fut particulièrement éprouvante dû au fait que le dernier tome de la série Harry Potter, Deathly Hallows, est sorti samedi à minuit une. J’ai évidemment été à un party de la Librairie coopérative solidaire et communautaire de Concordia, puis ai été la deuxième à recevoir mon livre. Je n’ai pas pu résister à le lire, ce qui a résulté en un total de 11 heures de sommeil et 33 heures de travail en trois jours.

samedi 14 avril 2007

Le français à McGill et sur Facebook/French at McGill and on Facebook

Désolée pour mon inconsistance publicatrice sur mon blogue, chers lecteurs et lectrices. Comme je suis dans le dernier droit avant la fin de ma deuxième année d’étude, je suis très occupée avec l’étude, la recherche d’un emploi et la politique… Ce matin, mes amis m’ont interrogé sur Facebook, cet équivalent de My Space ou de Mon espace perso (MSN) centré sur le réseautage, sur mes opinions par rapport à l’entente libérale-verte au sujet de la circonscription Centrale-Nova. Puis, cette nouvelle m’a abasourdie: ma petite soeur est sur Facebook!!! Ceci m’a amené à me questionner sur mon utilisation du français sur Facebook, qui est généralement nulle puisque toute l’interface est en anglais et que tous mes amis parlent anglais ou sont bilingues. Cependant, la venue d’un être francophone qui m’est cher change la donne, et dorénavant, je m’efforcerai de publier toute intervention quelle qu’elle soit dans les deux langues officielles.
Je voulais aussi ajouter que, comme l’a souligné Devin lors d’un de nos échanges procrastinatoires sur Gmail (il est possible d’y clavarder en direct à partir de la boîte de réception), les positions de représentation francophone ne sont pas rémunérées à l’Association des étudiants de l’université McGill (AÉUM) ni à l’Association des étudiants de premier cycle en arts (AUS), ce qui est déplorable puisque ça enlève tout incitatif d’implication dont on aurait tant besoin pour intégrer les francos à McGill.

Sorry for my inconsistent publishing on my blog, dear readers. Since I am in the last rush before the end of my second university year, I am really busy with studies, looking for a summer job/paid internship and politics… This morning, my friends asked me on Facebook, this equivalent of My Space of Windows Live Spaces centered on networking, about my opinion regarding the Liberal-Greens accord on not running candidates on each other’s riding. Then, this news flabbergasted me: my younger sister is on Facebook!!! This lead be to question myself on my use of my native language on Facebook, which is generally null because of the English-only interface and all my friends speak English or are bilingual. However, the fact that a francophone being dear to my heart joined Facebook changes everything, and from now on, I will strive to publish any intervention in both official languages.
I also wanted to add that, as Devin noticed it during on of our procrastination talks on Gmail (it’s possible to chat live from the mailbox), the job offers related to francophone representation are not paid at the Student’s Society of McGill University (SSMU) nor at the Arts Undergraduate Society (AUS), which is regretful since it remove any incentive of becoming active, which we would need a lot to integrate francos at McGill.

lundi 19 février 2007

Voyage en Espagne, 03/Trip to Spain, 03

Lundi 19 février 2007, Madrid, 2 heures du matin/Monday February 19, 2007, 2AM

Nous sommes sorties de l’avion, avons attendu après nos baggages, avons conclu une entente avec le chauffeur d’un minibus pour qu’il nous amène à notre hôtel pour 30 euros, j’ai discuté avec lui, nous sommes arrivés et il nous a chargé 25 Euros (ça devait être un prix fixe), nous sommes installées, avons été marché, souper, grignoté des friandises puis nous sommes couchées.

We got out of the plained, waited after our luggage, made a deal with a minibus driver to get us to our hotel for 30 euros, I discussed with him, we arrived and he charged us 25 euros (it must have been a fixed price, so he was honest), we settled, walked, dined, ate sweets then went to bed.

Être linguiste est à la fois une bénédiction et une plaie dans le contexte du réapprentissage d’une langue. Même si j’avais dit à ma soeur et ma mère que j’étudierais l’espagnol avant le voyage, je ne l’ai pas fait. Je ne pense pas que ça change grand chose à la façon dont je me débrouille présentement. Avec la fatigue, la pression de communiquer efficacement (parce que ma mère ne connait pas l’espagnol et que ma soeur n’a suivi que des cours de base alors que j’ai appris la langue pendant six ans de façon sporadique) pèse lourd. Je cherche mes mots, je peine à accorder mes verbes, j’entends chacune de mes erreurs et bien sûr mon accent est terrible. Par contre, je suis fascinée de voir que tout le savoir accumulé pendant de nombreuses années peut être rappelé à mon esprit de façon spontanée. C’est vraiment comme si chacun des éléments dont j’ai besoin (que ce soit un mot, un accord, un temps de verbe) était un bouchon de liège retenu par le poid de l’inutilisation dans le bassin de la conscience: faire un effort pour se rappeler coupe l’ancre et le bouchon refait surface.

To be a linguist is both a blessing and a curse (not to say a pain in the a**) in a language relearning context. Even though I had told my mother and my sister that I would study Spanish before the trip, I didn’t do so, but I doubt it would have changed anything to the way I’m doing now. With fatigue and pressure to communicate efficiently (my mother doesn’t know Spanish and my sister got two basic years of study that she did not enjoyed, whereas I studied it sporadically during six years) weighs heavily. I look for my words, I have a hard time conjugating verbs, I hear every single of my mistakes and of course my accent is terrible. However, I’m fascinated to see all the long years accumulated knowledge be summond to my mind spontaneously. It looks like as if every element that I need (be it a word, a conjugation, a verb time) was a « bouchon de liège » held down by the weight of idleness, non-use in the consciousness basin: to make a effort to recall cuts the anchor and the bottle cap surfaces.

Un dernier mot en terminant: vous auriez peut-être besoin de ma vision des langues que je connais pour mieux comprendre certaines mentions précédentes. Le français est ma langue maternelle, je l’adore, je veux le conserver (l’écrit est particulièrement difficile à garder en tête!) et l’enrichir. L’anglais est une langue pratique, ma langue seconde, que je veux me parfaire à utiliser. L’espagnol est plutôt facile: ma mère peut comprendre le sens de certaines conversations avec certains mots-clés qui ressemble à des mots en français. J’aimerais pouvoir me vanter de parler espagnol à la fin de ce voyage. L’allemand est une langue dure, violente, que j’adore à cause de Rammstein et de l’histoire qu’elle recèle. Éventuellement, j’aimerais pouvoir la maîtriser. Le russe est roucoulant, que j’aime aussi pour des raisons historiques.

One last word: you might want to know how I regard the languages I know to better understand some comments. French is my mother tongue, I love it, want to preserve it (especially the written part) and enrich it. English is useful, my second language, that I want to perfect. Spanish is rather easy because it’s so close to French: I’d like to be able to praise that I speak Spanish at the end of that trip. German is a harsh, violent-sounding language that I love because of Rammstein and the story it holds. Eventually, I’d like to master it. Russian is sweet, rolled-r laden, that I also appreciate for historical reasons.

J’aime écouter des langues que je ne connais pas, pour le pur dépaysement qu’elles procure et pour la volonté d’apprendre qu’elles font surgir.

I like to listen at languages I don’t know, for the dépaysement they give and the willingness to learn they inspire.

dimanche 18 février 2007

Voyage en Espagne, 02/Trip to Spain, 02

Partie 2: Dimanche 18 février, 11h (vol entre Francfort et Madrid)

Dans le vol Montréal-Francfort, nous avons déjeuné, un homme nous a proposé de remplir des sondages sur l’échange de services pour les bilingues de langue maternelle française de la région de Montréal. C’était très intéressant… et nous avons atterri après avoir tourné en rond un peu.

In the Montreal-Frankfurt flight, we breakfasted, a man gave my sister and I surveys on service exchange for Montreal region Quebecers native-French speakers. We landed after going in a loop over Frankfurt.

Wooow il s’en est passé des trucs en si peu de temps. Entre 4 et 6 heures ce matin, j’écrivais le billet précédent… Une fois arrivé à l’aéroport de Francofort, nous sommes allées aux toilettes, puis nous avons marché en direction de la porte de notre embarquement jusqu’à la sécurité, puis attendu longtemps en ligne, puis demandé à une madame de nous laisser passer parce que l’embarquement était commencé… puis passé à la sécurité, nous n’avons pas sonné mais Suzanne a dû boire sa bouteille d’eau devant la gardienne… Elle trouvait que les Allemands souriaient moins que les Québécois. Ensuite, nous avons marché vite pendant looongtemps pour trouver notre porte, et lorsque nous sommes arrivées l’embarquement n’avait toujours pas commencé… Nous avons brunché dans l’avion, et c’était vraiment européen: du beurre de Suisse, un jus d’orange allemand et autre chose d’Autriche… et EUX recyclent le carton et l’aluminium (quoique ce n’est pas vraiment comparable puisque ce vol est moins international et plus inter-européen).

So much happened in such a few moment! Between 4 and 6, I was writing the preceding post. Once we entered Frankfurt airport:

  1. we went:to the washrooms
  2. wewalked in the direction of our boarding door up to security
  3. we waited in line
  4. we asked to a staff member if we would be able to make it up on time (she let us pass in front of other people)
  5. passed security (Suzanne drank her bottle of water in front of a security guard)
  6. we walked fast and for a long time to find our boarding door
  7. when we reached it, boarding had not started yet but was in five minutes
  8. we breakfasted again in the plane from Frankfurt to Madrid (Swiss butter, German orange juice and something from Österreich)
  9. THEY recycle both carton and aluminum (but it was not really an international flight)

Ceci n’est pas le plus intéressant, je voulais surtout partager mon extrême plaisir à être entourée d’allemand, même si la période de temps fut brève et stressante. Il est dommage que j’aie été pour la première fois en Allemagne avant de connaître la langue (2003, lors de la grande sécheresse) et que j’y retourne l’ayant oublié. Et l’accent allemand en anglais est super sexy!!!

I was so happy to be surrounded by German, even though it was for a brief and stressful moment. It is sad that I never knew German each time I went in Germany (in 2003, between high school and cégep, during the great European drought, and now that I’ve forgotten it in my second year of university, 2007. I learned it in 2003-2005). The German accent in English is sooo sexy!

Ce n’est toujours pas ce à quoi je voulais en venir. J’ai confié à ma soeur que j’avais retrouvé foi en l’humain probablement en partie à cause de mon amour des langues… quelle autre espèce communique de cette façon? La langue est l’une des seules caractéristiques nous distinguant des autres animaux (et encore là, que dire du language des baleines, des dauphins, des éléphants, des perroquets?). J’ai déjà aussi dit à quelqu’un qui était intéressé à prendre le même cheminement que moi (programme d’environnement, majeur de linguistique) que la linguistique m’aide à me modérer en tant qu’environnementaliste révolutionnaire… C’est ce qui me ramène à terre, qui me rappelle que je ne peux m’abstraire totalement de ma nature, que j’ai un impact inévitable sur mon environnement, que je dois m’accepter en tant qu’humaine.

I told my sister that I started not to hate human beings because of my love of languages… which other species communicate that way? Language is one of the only characteristics differing us from other animals (but how would you qualify whale, dolphin, elephant and parrot speech?). Linguistics helps to moderate me as a revolutionary environmentalists… It brings me back to reality constantly, reminds me of my human nature (implying an unavoidable impact to nature) that I must accept.

Récemment, j’ai été abasourdie d’entendre certains de mes profs tenir le même discours que le mien d’il y a six ans. Mon professeur de sémantique m’a dit que la Terre serait peut-être bien mieux sans les humains, et un prof de l’École de l’environnement géologue a dit que comparé à l’histoire de la Terre, il pouvait balayer les humains du revers de la main sans trop de problème. Bien que je sois d’accord avec ces deux observations, il ne sert à rien de tabler sur une éventuelle extinction de l’espèce pour agir: si j’y croyais, je ne serais pas capable d’attendre et je précipiterais moi-même l’espèce vers sa chute en me procurant une arme automatique et en tirant sur les gens, réduisant de façon insignifiante le nombre de membre de cette espèce. Oui, notre espèce est vouée à l’extinction, de toute manière, c’est dans l’ordre des choses: les espèces naissent et s’éteignent. Cependant, son extinction sera peut-être précipitée par notre influence sur notre environnement.

I was recently astonished to hear some of my profs hold the same discourse that I had six years ago. My semantics prof suggested that the Earth might be better off without humans, and a McGill School of Environment geologist said that compared to the Earth’s history, humans could easily be brushed off. Evene though I agree with those two observations, it is not useful to count on the species’ extinction to act: if I believed in that though, I wouldn’t be able to wait and I would help bring doom to the species myself by insignificantly reducing its number of members by getting an automatic firearm and starting to shoot people. Yes, our species is vowed to extinction anyways, since species are borned and become extinct. However, our extinction is ironically precepitated by our modification of our environment.

Voyage en Espagne, 01/Trip to Spain, 01

Dimanche 18 février 2007, de 4 et 6 heures du matin

Je viens tout juste de regarder The Queen sur mon vol de Montréal, Québec, Canada vers Madrid, Espagne (en fait vers Francfort, Allemagne d’abord [donc les messages de vol sont trilingues; quel orgasme pour une fan des langues comme moi!]). Comme je le pensais, j’ai vraiment aimé ce film. En premier, j’étais trop distraite par la grande ressemblance entre l’anglais du Royaume-Uni et l’allemand stardard pour comprendre, donc je changeais de canal de réception du son (de l’anglais au français européen (et il y avait bien sûr un canal allemand). Comme mon professeur de linguistique historique Charles Boberg l’a mentionné une fois, l’anglais britannique a conservé le pattern de stress germanique (le rythme du discours, si vous préférez). Quelques Québécois m’ont dit qu’ils avaient plus de facilité à comprendre l’anglais d’Angleterre que l’anglais américain (même si, contrairement à quelques-un de nos chers compatriotes Canadiens, nous AVONS appris le bon dialecte de langue seconde nous entourant), et j’hypothétise que ceci pourrait avoir à faire avec cela, puisque je n’ai pas encore entendu de description du pattern de stress de l’anglais nord-américan dans mes cours de linguistique à McGill (quoique j’aurais pu en chercher une). Mon idée là-dessus est que puisque l’anglais a emprunté beaucoup de d’autres langues par le passé et puisque l’ANA n’a pas adapté les emprunts à l’accent germanique, ça pourrait avoir perturbé un quelconque pattern d’accent préexistant et rendu cette dernière étape assez difficile à acquérir pour des apprenant de l’ANA post-pubertaire (je pourrais être en train de chercher une excuse pour justifier mon incapacité à deviner le bon accent à placer sur un mot anglais à la première lecture).

I’ve just watched The Queen on my flight from Montreal, Quebec, Canada to Madrid, Spain (in fact to Frankfurt, Germany first [so we get trilingual flight messages, O orgasm for me language fan]). As I thought I would, I really enjoyed it. At first, I was too disturbed by the huge similarity between British English and Standard German to understand it at all, so I switched back and forth between Brit Eng and European French (there was of course a German channel).. As my historical linguistics prof Dr. Charles Boberg mentionned it once, British English has kept the Germanic stress pattern (rythm of speech, if you will). Some Quebeckers told me they had less trouble understanding British English than American English (even though, contrary to some of our fellow Canadians, we DID learn the right kind of second language neighbouring us), and I’m postulating that this might have something to do with it, since I have not yet heard any description of the North American English stress pattern in my linguistics classes at McGill (though I could have looked for it). My idea on this is since English borrowed heavily from other languages and since North American English didn’t adapt the loanwords to Germanic stress, it might have fucked up any previously existing stress pattern and thus render that last step pretty difficult to acquire for post-puberty NAE learners (I might be trying to find an excuse for not being able to guess the right stress of an English word at first encounterance here).

D’accord, revenons au sujet originel (et je souhaiterais que ce billet ne soit pas trop long à traduire). Donc The Queen, en tant que fiction-documentaire, m’a vraiment dotée d’une meilleure compréhension de la monarchie au Royaume-Uni (et par extension de notre si distante chef d’état). C’était quelque chose de voir Tony Blair changer sa propre vision sur cela. Comme je n’avais que dix ans et que j’étais en sixième année primaire au moment oU Diana est morte (le 30 août 1997), je n’ai pas été très affectée par sa mort, mais beaucoup plus par celle de Marie-Soleil Tougas, qui est arrivée un jour avant ou après (elle est morte dans un écrasement d’avion). MST, pour ceux d’entre vous que ne la connaissiez pas, était une star nationale québécoise, animatrice des Débrouillards (une émission scientifique pour enfant qu’elle co-animait avec Grégory Charles) et Fort Boyard (une émission d’épreuves oU l’on confronte ses peurs, qui ramassait de l’argent pour Enfant Soleil), des émissions de télévision québécoises. Puisque je n’ai pas d’intérêt particulier pour l’histoire britannique, j’étais assez ignorante de ce qui s’était passé avant que le film me le fasse vivre. J’ai vraiment aimé la scène avec le cervidé et sa symbolique. J’ai été surprise de voir une suite à cette scène dans le même film. J’ai été choquée par le sondage duquel Tony Blair a eu vent (je n’en dit pas plus pour vous inciter à voir le film ou lire plus sur les circonstances entourant la mort de la Princesse Diana). J’aurais presque espéré qu’il retienne l’information et que la monarchie tombe (parce qu’en tant que Québécoise et Canadienne, je ne me sens pas vraiment liée à la reine et je hais le fait que je soit obligée de lui vouer serment si je travaille pour le gouvernement fédéral). Ce film m’a aussi fait l’apprécier; elle me fait vraiment penser à ma grand-mère maternelle. Je pense maintenant qu’aussitôt qu’elle mourra, la monarchie devrait être abolie (ne serait-ce pas une belle marque de respect pour elle que d’être la dernière?). Je devrais débattre de cela avec mes amis Canadiens mieux informés que moi-même.

OK, back to my original business (and I don’t want this post to take to long to translate). So The Queen, as a fiction-documentary, really gifted me with a better understanding of the monarchy in England (and by extension of our so-seemingly-distant head of state). It was quite a thing to see Tony Blair switch his own views of it. Since I was 10 years old and in 6th grade at the time when Diana died (August 30, 1997), I was not that much affected by her death, but much more so by Marie-Soleil Tougas’, which happened a day before or after (she died in a plane crash). MST, for those of you who didn’t get the chance to know her, was a national Quebec star, host of Les Débrouillards (scientific kid show, she was hosting it with Grégory Charles) and Fort Boyard (a show with trials against your deepest fears, fundraising for Opération Enfant Soleil), Quebec tv shows. And since I don’t have a particular interest in British history, I was quite ignorant of what happened before the move made me live it. I particularly liked the seemingly unrelated deer (elk?) scene, its symbolic. I was surprised to see a sequel to that scene in the movie. I was shocked by the poll stats Tony Blair got tip of. (I’m purposedly holding information here if you haven’t seen the movie yet). I almost wish he hald withheld that information and that the monarchy had fallen (because as a Quebecer, as a Canadian, I don’t feel much related to the Queen and I hate the fact that I will be obliged to swear an oath to her if I work for the government of Canada). But that movie got me to like her too, she really reminds me of my maternal grandmother. I now feel that as soon as she dies, monarchy should be abolished (wouldn’t it be a great mark of respect to let her be the last?). I should debate that with my more informed fellow Canadian friends.

Le dernier paragraphe est encore moins en lien avec le reste. Comme je l’ai écrit plus tôt, au moment d’écrire ceci, je suis en vol vers l’Espagne. En fait, vers Francfort d’abord, vers l’Espagne ensuite. Au niveau environnemental, ce n’est pas idéal du tout, mais nous n’avions pas le choix puisque l’avion et l’hôtel sont payés par environ vingt ans de dépenses maternelles (Air Miles). Donc, pour ceux d’entre vous qui n’avez jamais volé, ou pas depuis un bout de temps, ou jamais internationalement, je vous donnerai les détails:

1-attendre en ligne, montrer passeport et billet, obtenir billet d’embarquement, enregistrer bagages.
2-attendre en ligne, montrer identification, passer sécurité (pas de liquides, de gels ou de crème
3-section sans taxes, attendre pour le vol
4-attendre en ligne, montrer identification, passer porte d’embarquement
5-montrer identification, monter à bord, placer bagages à main et s’asseoir
6-procédures de sécurité
7-repas et nouvelles télévisées (CBC fait spécialement pour les vols, puis Radio-Canada [le son est à chier])
8-1er film
9-2e film

Le repas est bon, mais si vous n’avez pas spécifié de besoin diététiques spéciaux au moins 24 heures à l’avance, tant pis pour vous (donc je n’ai pas mangé de protéines pendant ce repas, mais nous y avions pensé et j’ai mangé des noix par la suite). Le souper est un désastre environnemental par lui-même

  • plastique non-recyclable: bol à salade, récipient à plat viandé, récipient à beurre et à vinaigrette, ustensiles

  • beurre (plutôt que de la margarine qui aurait plus de chance de ne pas être tirée de l’exploitation d’une vache, quoique vous pourriez être surpris en lisant les ingrédients de votre margarine et en y lisant lactosérum)

  • sacs de plastique: pain, ustensiles, serviette antisceptique, (couverture et écouteurs)

  • naperon jetable

  • tasse de styromousse pour thé ou café

  • plastique recyclable, aluminium et verre qui ne seront probablement pas recyclés selon une agent de bord puisqu’« ils » craignent la contamination outre-mer

Donc je devrai me plaindre à la compagnie (et voyager moins souvent, quoique ça faisait déjà quatre ans que j’avais pris l’avion), mais mon oncle y est employé… donc je serai délicate, et je n’utiliserai que mon premier nom de famille.

Last paragraph is even less related. As I said earlier, at the time of writing this, I’m flying to Spain. In fact, to Frankfurt first, then Spain. In terms of being Green, this is not optimal at all, but we didn’t have much choice since this trip is entirely paid by around 20 years of my mother’s expenses (Air Miles). So for those of you that never flown, or not since a while ago, or never internationally, I’ll give you the details. First, you wait in line, give your luggage and check your boarding pass. Second, you wait in line, pass security (no liquids, gels or cream). Third, you’re in the duty free section, and you wait for your flight. Fourth, you get in line, show your passport and boarding pass for the nth time, and get in the corridor (show ID) then get seated in your plane. Fifth, you get the security spiel, then you take off. Sixth, you get dinner. If you didn’t specify any dietary constraint at least 24 hours before the flight, too bad for you (so I got no proteins from that meal, but we had thought about it beforehand and I’ve eaten nuts instead). The dinner is really good but environmentally a disaster. They use non-recyclable plastic for the salad bowl and meat plate, and recyclable plastic for the glass they distribute while passing drinks around. They only offer butter (instead of margarine, which has higher chance not having anything coming from the exploitation of a cow, though you might be surprised if you read you’re margarine’s ingredients and find lactosérum). Everything is sealed in plastic bags: your bread, your cutlery, your sheet, your cleaning towel. There is a disposable napron. Butter and dressing are in non-recyclable containers. Afterwards, they serve tea or coffee in styrofoam, and the refreshments come in a recyclable plastic glass, an aluminum can or a glass bottle, but I was told they only recycle aluminum on international flights (this is Air Canada), and maybe they don’t even do it because they’re afraid of contamination from abroad (as I was told by a flight waitress). So I’ll have to complain to the company (but my uncle works for them… let’s be careful, I’ll use my first last name only.

Je pense que je vais devenir tanante pour ma famille en m’assurant d’appliquer mes valeurs (être végétarienne et recycler parmi tant d’autres) partout oU je vais. Quel long billet… j’espère que vous l’avez aimé quand même.

I think I might become a pain in the ass for my family for ensuring to apply my values (being vegetarian and recycling among others) wherever I go. What a long post… hope you enjoyed it anyways.

vendredi 12 janvier 2007

Rocking McGill environmentally and some neat words/Bouger McGill environnementalement et quelques mots intéressants

(Français ci-dessous) Here are the interesting things I’ve done this week. Notice that they are mostly school-related, because it is now the location where I spend the most time, since my computer is somewhere around the world getting repaired and I obviously don’t have Internet access at home and sadly, la Grande Bibliothèque http://www.banq.qc.ca/ doesn’t offer easy access to programs other than Internet Explorer (which I despise, viva Mozilla Firefox!) and you need to reserve a space (implying to wait in line to reserve it) for three hours maximum.

  • I’m currently pondering over change http://en.wikipedia.org/wiki/Change_management.
  • I became angry when I saw the lack of recycling at the Soup&Science http://www.mcgill.ca/science/ours/soupscience/ event at McGill, but I transformed that feeling into productive energy: I took the matter in my own hands. I’ll be setting up a team of volunteer that will aim to make all events at McGill environment-friendly, with the help of Sustainable McGill http://sustainable.mcgill.ca/modules/news/.
  • I’ve discovered that McGill computers can’t be shut down, because it sends error messages to whoever is monitoring the network. I need to know who it is, but I don’t want to call/e-mail someone that will redirect me to someone else, etc. like what happens in every big organization (and McGill is no exception).
  • I’m investigating the actual hierarchy at McGill, because even though half of my degree is done, I still haven’t figured out how the administration is organized. See http://www.mcgill.ca/orgchart, this is where I start. I need know the University’s structure if I want to get anything done at the environmental level.

To close this post on a positive note, I decided to spread the use of two “English new words of the year”, according to the American Dialect Society http://www.americandialect.org/ (as mentionned by my Historical Linguistics http://www.arts.mcgill.ca/linguistics/COURSES/description.htm#425 prof):

  1. climate canary: someones that rings the bell about climate change, a bit like Cassandra in the Greek Mythology I guess http://en.wikipedia.org/wiki/Cassandra
  2. data-Valdez: a major disaster where a lot of private information get accidentally released (on the Internet, a good example is AOL I think http://www.eff.org/Privacy/AOL/).

See that publication for the exact definition http://www.americandialect.org/Word-of-the-Year_2006.pdf

Voici les choses intéressantes que j’ai faites cette semaine. Notez qu’elles sont pour la plupart en lien avec l’école, parce que c’est maintenant l’endroit où je passe le plus de temps, puisque mon ordi se fait réparer quelque part dans le monde et que je n’ai évidemment pas accès à Internet à la maison et que malheureusement, la Grande Bibliothèque http://www.banq.qc.ca/ n’offre pas d’accès facile à des programmes autres qu’Internet Explorer (que je hais, ique viva Mozilla Firefox!) et qu’on doit réserver un poste (impliquant une file d’attente) pour un maximum de trois heures.

  • Je m’interroge présentement sur le changement et l’homme http://fr.wikipedia.org/wiki/Changement
  • Je me suis mise en colère lorsque j’ai constaté l’absence de recyclage à l’événement Soupe&Science à McGill, mais j’ai transformé cette émotion en productivité: j’ai pris l’affaire en main. Je vais mettre sur pied une équipe de bénévoles qui viseront à rendre environnementaux tous les événements tenus à McGill, avec l’aide de McGill Durable http://sustainable.mcgill.ca/modules/news/.
  • J’ai découvert qu’on ne peut pas éteindre les ordinateurs à McGill sans que le gestionnaire de réseau ne reçoive une pluie de messages d’erreur. Je dois savoir qui en est responsable pour lui demander s’il est projeté de modifier cette situation pour permettre la mise en veille automatique de tout ordinateur inutilisé après un certain temps, dans le but d’économiser de l’énergie. Cependant, je ne veux pas entrer dans la chaîne téléphonique (appeller qqn qui réfère à qqn d’autre, etc.).
  • J’enquête donc présentement sur la hiérarchie à McGill, parce qu’après avoir complété la moitié de mon bac, je ne peux toujours pas visualiser l’organisation de l’administration. Veuillez consulter mon point de départ: http://www.mcgill.ca/orgchart. Je dois connaître la structure de l’Université si je veux faire avancer quoi que ce soit niveau environnement.

Pour terminer ce billet sur une note positive, j’ai décidé de répendre l’usage de ma traduction maison de deux nouveaux mots anglais de l’année, selon la Société du Dialecte Américain http://www.americandialect.org/ (tel que mentionné par mon prof de linguistique historique http://www.arts.mcgill.ca/linguistics/COURSES/description.htm#425):

Consultez cette publication pour les définitions exactes: http://www.americandialect.org/Word-of-the-Year_2006.pdf