vendredi 14 octobre 2011

Périple logistique

Aller en entrevue à Rimouki à partir de Baie-Comeau - Toute une épreuve! Ceux et celles qui me connaissent savent combien j'aime planifier mes déplacements jusqu'au moindre petit détails. The transportation geek that I am even gave an boring interview about feeling isolated on the North Shore when hurricane Irene cut the road off on Quebec AM, a CBC radio show. Contrairement à mes habitudes, je n'ai pas beaucoup pris de temps pour organiser ce mini-voyage, ce qui a donné lieu à plusieurs rebondissements.

Alors que je revenais de Québec en direction de Baie-Comeau, j'ai remarqué que les traverses Trois-Pistoles - Les Escoumins et Forestville-Rimouski n'étaient plus en opération. Il ne me restait donc qu'une option, soit Baie-Comeau/Godbout - Matane. N'ayant pas lu la page complète de la traverse Matane-Godbout, « la seule traverse où il vaut mieux réserver »,  j'ai appelé alors qu'ils ne prenaient plus les réservations pour apprendre qu'il n'y avait plus de place. J'ai résolu de stationner ma voiture à Godbout pour y aller comme piétonne, car les 90 km séparant Matane de Rimouski m'auraient pris 5h30 à vélo (je suis une cycliste utilitaire). J'ai alors consulté les systèmes de covoiturage interurbains Allô Stop et Amigo Express pour constater que j'étais à la dernière minute et qu'il n'y avait plus de place ou pas de disponibilité. L'autocar interurbain (Orléans Express) aurait pu m'amener à temps à Rimouski, mais il m'aurait ramené trop tard à Matane. Il aurait donc fallu que je fasse du pouce... Depuis que j'ai embarqué un pouceux de Forestville à Pessamit, je craignais moins cette option. J'ai donc consulté www.lepouceux.ca. Bref, après cette planification de dernière minute, je me suis couchée stressée.

Le lendemain, j'ai conduit une heure jusqu'à Godbout pour arriver une demi-heure à l'avance. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que tous les véhicules ayant fait des réservations étaient déjà arrivés! Je suis descendue de ma voiture pour essayer de poser une question à la réception, qui était fermée. Je suis retournée dans ma voiture attendre, en essayant de ne pas trop ronger mon frein. Le Camille-Marcoux est arrivé. C'est impressionnant, comme navire!  La partie avant de la coque se lève pour laisser circuler les véhicules. Je ressors aborder un travailleur, qui me dit que s'il ne reste plus de place, ils attendront que nous garions nos véhicules et embarquions à pied avant de partir. Finalement, j'étais l'avant-dernière voiture! Heureusement que j'ai un p'tit char!

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