Aller en entrevue à Rimouki à partir de Baie-Comeau -
Toute une épreuve! Ceux et celles qui me connaissent savent combien
j'aime planifier mes déplacements jusqu'au moindre petit détails. The
transportation geek that I am even gave an boring interview about feeling
isolated on the North Shore when hurricane Irene cut the road off on
Quebec AM, a CBC radio show. Contrairement à mes habitudes, je n'ai pas beaucoup pris de temps pour
organiser ce mini-voyage, ce qui a donné lieu à plusieurs
rebondissements.
Alors que je revenais de Québec en direction de Baie-Comeau, j'ai
remarqué que les traverses Trois-Pistoles - Les Escoumins et
Forestville-Rimouski n'étaient plus en opération. Il ne me restait donc
qu'une option, soit Baie-Comeau/Godbout - Matane. N'ayant pas lu la page
complète de la traverse Matane-Godbout, « la seule traverse où il vaut
mieux réserver », j'ai appelé alors qu'ils ne prenaient plus les
réservations pour apprendre qu'il n'y avait plus de place. J'ai résolu
de stationner ma voiture à Godbout pour y aller comme piétonne, car les
90 km séparant Matane de Rimouski m'auraient pris 5h30 à vélo (je suis une cycliste utilitaire). J'ai
alors consulté les systèmes de covoiturage interurbains Allô Stop et
Amigo Express pour constater que j'étais à la dernière minute et qu'il
n'y avait plus de place ou pas de disponibilité. L'autocar interurbain
(Orléans Express) aurait pu m'amener à temps à Rimouski, mais il
m'aurait ramené trop tard à Matane. Il aurait donc fallu que je fasse du
pouce... Depuis que j'ai embarqué un pouceux de Forestville à Pessamit,
je craignais moins cette option. J'ai donc consulté www.lepouceux.ca. Bref, après cette planification de dernière minute, je me suis couchée stressée.
Le lendemain, j'ai conduit une heure jusqu'à Godbout pour arriver une
demi-heure à l'avance. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que
tous les véhicules ayant fait des réservations étaient déjà arrivés! Je suis descendue de ma voiture pour essayer de poser une question à la réception, qui était fermée. Je suis retournée dans ma voiture attendre, en essayant de ne pas trop ronger mon frein. Le Camille-Marcoux est arrivé. C'est impressionnant, comme navire! La partie avant de la coque se lève pour laisser circuler les véhicules. Je ressors aborder un travailleur, qui me dit que s'il ne reste plus de place, ils attendront que nous garions nos véhicules et embarquions à pied avant de partir. Finalement, j'étais l'avant-dernière voiture! Heureusement que j'ai un p'tit char!
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