mercredi 23 avril 2008

Hikikomori

Je suis de retour à la maison depuis samedi dernier. J'ai incroyablement de difficulté à m'ajuster à l'atmosphère qui règne. Ma soeur étudie comme une déchaînée, et ma mère s'oublie comme à l'habitude. Quant à moi, je n'ai aucune motivation à entreprendre mes travaux en retard. Le titre de cette entrée dans mon blogue vous mènera à la façon dont je me sens et me comporte ces temps-ci. Je deviens de plus en plus bonne en japonais parce que je dévore les animés sur www.dailymotion.com. Je vous dresserai une liste de mes préférés éventuellement.
L'état de mon père s'est stabilisé. Hier, nous avons toutes rencontré le médecin, et j'ai été choquée d'apprendre que mon père souhaitait continuer à vivre, malgré son apraxie, malgré sa dépendance pour recevoir des soins physiques, malgré son aphasie qui nous amène à chérir tout ses mots. Bref, il reçoit du Décadron, qui réduit les maux de têtes causés par la tumeur. Cela prolonge son espérance de vie (qui est très difficile à estimer), mais peut aussi mener au coma et à des tonnes d'autres complications.
En revenant sur la rive-sud de Québec, je redécouvre les joies de la vie de banlieue. Mise à part le fait d'habiter tout près d'un vrai parc avec une chute d'eau et que l'air sente bon, il n'y a pas beaucoup d'autres avantages. Le transport en commun s'est amélioré et les moeurs semblent y avoir changé, mais il reste que se déplacer est beaucoup plus difficile que si la neige avait déjà fondu et que je pouvais emprunter le vélo de ma soeur.

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