samedi 3 mai 2008

Énergie et irresponsabilité

Hisashiburi! Ça faisait longtemps, en japonais.

J'aurais voulu écrire une entrée sur la crise alimentaire mondiale, mais je ne l'ai pas fait au moment opportun; l'inspiration s'est envolée.

J'aimerais plutôt partager ma déception face au phénomène du pas-dans-ma-cour, qui s'étend non seulement aux externalités environnementales négatives, mais aussi aux positives.

On a parlé du dépotoir de Lachenaie sur rive-nord de Montréal. Ces derniers jours, deux projets de développement éoliens font face à la résistance des citoyens. L'un se trouve en Montérégie, l'autre dans Charlevoix. Que ce soit de nuire à la santé ou gâcher des paysages, alors même que se déroule une commission de consultation sur la culture, les gens ne veulent pas que les sources de production d'électricité se retrouvent dans leur voisinage.

C'est dommage que plusieurs années après le Suroît, après l'opposition au port méthanier de Rabaska, la population québécoise ne réalise toujours pas le lien entre son mode de vie et ses conséquences (besoin d'électricité, production de déchets). Depuis les années 70, nous préférons plutôt développer des mégaprojets dans le Nord du Québec, loin des yeux et du coeur, malgré qu'ils touchent les communautés autochtone et leur mode de vie durable.

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