vendredi 11 janvier 2008

Développement et croissance infinie

J’y retourne. Et j’écris ceci en français, persuadée que l’impact dans Facebook sera moins grand puisque la langue est partagée par moins de mes amis dans ce réseau social en ligne. Tant pis.

La note de Nicolas n’y est pas étrangère, mais ayant quatre cours de développement international, ça me fesse plus fort ce semestre. Lorsque je lis dans le Todaro&Smith que la croissance est un prérequis au développement, je grince des dents. Et lorsque je jouais avec l’identité Kaya la session passée, j’aurais voulu influer sur le PIB.

Bref, on en a la preuve, depuis l’industrialisation on détruit les gens et les ressources autour de nous pour satistfaire notre luxure. On me l’a répété tout au long de mes études, mais j’étais aveuglée par le Parti Vert.

Je préfèrais le développement durable lorsque je me suis rendue compte que mon programme était sur le développement international. Maintenant, je me rends compte que la croissance infinie est indésirable pour la planète, donc le capitalisme vert prend le bord.

Je suis une proie facile pour les idéologies se terminant par -isme. Je reste accrochée par l’environnementalisme, mais plus par son équivalent partisan fédéral. C’est une crise identitaire qui réflète celle que mon peuple vit à un autre niveau.
J’ai une autre option aussi: baisser les bras, cesser de me battre, accepter la situation telle qu’elle est et arrêter de vouloir la changer. Parce que je ne serai jamais satisfaite. Parce que je ne verrai pas les changements climatiques renverser la vapeur durant ma vie. C’est un processus à long terme, et à moins d’une récession économique mondiale, il n’y a pas grand espoir d’être témoin d’un changement radical.

Malheureusement, il semble qu’il faille un certain ordre socioéconomique pour gérer notre surpopulation humaine. Je ne suis plus bien dans le capitalisme, combien alternatif mon mode de vie puisse être. Si je ne travaille plus au changement, je dois vivre avec ou aller voir ailleurs.

Sur le chemin de la génération hippie, travailler à ma subsistance me semble être une voie de solution. Il me faut donc trouver un écovillage ou une commune quelconque, ou sinon gagner cette expérience internationale dont j’ai besoin, avec des gens qui luttent pour vivre.

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