mardi 30 octobre 2007

Politique, avenir et évolution

À peine officieusement rentrée en politique estudiantine et j’y déterre déjà toutes les raisons pour lesquelles certaines personnes n’aiment pas la politique.

Je m’explique: je suis prise entre deux feux, et je n’aurais apparemment jamais dû le savoir. Si vous voulez plus de détails sur la situation, lisez les journaux universitaires de McGill (ils rattraperont bien vite le dossier). Je ne manquerai pas d’y publier une lettre un jour ou l’autre.

La politique, c’est gérer quelque chose de plus gros que soi. C’est aussi des conflits humains, et énormément de communication. Le problème, c’est entre autre que les médias sont toujours après les politicien(ne)s pour publier des points négatifs, puisque c’est ce qui vend/ce qui fait lire (puisque les journaux étudiants sont gratuits).

C’est un peu décourageant pour quelqu’une qui n’a pas un passé plein d’implication à ce niveau-là, qui n’étudie pas là-dedans et qui est entrée en politique afin de verdir le pays. J’aimerais promouvoir une politique différente, qui ne parle pas dans le dos (des administrateurs/trices), qui communique mieux (entre les différentes parties), qui est ouverte (rien n’est confidentiel, tout est public). Je me retrouve avec les politicien(ne)s de demain, qui étudient en science politique pour leur bac, qui étudieront en droit par la suite (on ne peut pas passer du secondaire au bac en droit dans le système scolaire du rest of Canada), puis qui deviendront politicien(ne)s. Je retrouve les mêmes problèmes ici-bas qu’en haut.

Étant si différente, il devrait être crucial que je m’y investisse, ne serait-ce que pour apporter de la diversité. Mais s’il faut d’abord changer la politique elle-même avant de changer ceux que ça affecte, dépendamment du niveau, est-ce un bon investissement de mon temps? D’autant plus que le processus est si lent. Je remets donc en question ma façon de sauver la planète. La politique ne semble pas être une bonne avenue.

Si je ne suis jamais satisfaite de l’état des choses, comment puis-je même avancer? Je m’efforce d’être en constant changement au niveau environnemental, de m’améliorer sans cesse. Puisque je crois que c’est le mieux pour moi, je projette sur les autres et croit que les autres devraient faire de même. En politique, on a une vision idéaliste d’un niveau gouvernemental bien défini (représenté dans la plateforme), qu’on croit la meilleure, et pour laquelle on veut qu’on nous élise, les candidats comme le parti.

Moi, je ne stagne pas et suis en constante évolution. Je n’ai pas d’obsession permanente mieux définie que l’environnement et l’amélioration de l’empreinte écologique canadienne. Niveau gaz à effet de serre, nous ne produisons que 3% des émissions. L’ensemble de notre style de vie a cependant un impact considérable.

J’ai donc plusieurs options d’avenir, que voici:

  • devenir candidate pour le parti Vert du Canada et finir députée
    • le Québec ne m’intéresse pas tant qu’il ne sera pas un pays… être pris entre deux paliers de gouvernement constamment (municipal-fédéral, sans parler des MRC!), c’est chiant
  • sensibiliser les citoyens de ma ville à l’adoption de comportement écoloresponsables
    • me faire élire au municipal afin de faire de même, que ce soit à Montréal ou à Lévis
  • rester à McGill pour l’améliorer environnementalement parlant (en me faisant engager d’une manière ou d’une autre)
  • devenir une réformatrice durable en entreprise
  • faire une maîtrise en (éducation à l’) environnement
    • étudier la traduction/communication, la gestion du changement/savoir/conflits

et plusieurs combinaisons des choix ci-dessus. Votez en grand nombre!

P.S. La science po et le droit, y’a moyen de les acquérir au contact d’autres/en travaillant

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