dimanche 22 avril 2007

Parti Vert du Canada à la marche Jour de la Terre - Kyoto/Green Party of Canada at the Earth Day March/Kyoto

(English below) Voici à peu près ce que j’ai dit en cette occasion:

Bonjour, je m’appelle Lynne Champoux-Williams et je représente le Parti Vert du Canada. Je vais discourir en français, but if you want an English version, feel free to ask me after my speech. Le protocole de Kyoto est entré en vigeur le 16 février 2005. Évidemment, aucun gouvernement ne veut être tenu responsable d’avoir imposé des limites à l’économie, par peur des répercussions que cela pourrait avoir, et par une vision qui ne va pas plus loin que quatre ans. Cependant, on l’a signé et ratifié, et si on ne fait rien, non seulement cela aura-t-il des conséquences sur le climat de la planète, mais aussi sur le Canada parce que nous sommes tenus de réduire nos émissions de GES. Le problème, c’est entre autre que l’économie canadienne a pris le dessus sur l’environnement après le début des années 90 parce que nous dépendons fortement des États-Unis au niveau du commerce. L’industrie, malgré le fait que sa compétitivité pourrait être touchée, est prête à avancer dans ce dossier, mais a besoin de lois afin que tout le monde soit sur le même pied d’égalité. Il ne reste plus au gouvernement fédéral qu’à écouter ses citoyens et compagnies et à BOUGER. Pour ça, on ne peut demeurer dans la situation actuelle: il faut élire des députés Verts, qui sauront rétablir l’équilibre d’un développement durable, où une valeur égale est accordée à l’économie, la société et l’environnement. La solution que nous préconisons pour faire face aux changements climatiques, c’est entre autre une réforme fiscale écologique, c’est de ramener l’économie de l’abstraction de la croissance infinie à la réalité des ressources limitées, et ça passe avec une bourse du carbone réglementée, par exemple. Tout est en lien avec l’énergie, donc des mesures d’efficacité dans ce domaine sont de mise. Il faut aussi s’adapter aux changements climatiques, et le faire dès maintenant: la Côte-Nord voit déjà ses berges s’éroder. J’invite donc tout le monde, et spécialement ma génération, à surmonter leur apathie et à voter, et voter VERT lors de la prochaine élection fédérale, et lors de la provinciale aussi. L’exercice de la démocratie n’est cependant pas assez; il faut aussi s’assurer de diminuer notre empreinte écologique en prenant conscience des impacts de nos habitudes et en améliorant nos comportements peu à peu. Par la suite, on peut modifier notre logis, notre travail, notre école et influencer positivement notre entourage. Il faut commencer à prêcher par l’action.

Donc j’étais très nerveuse (il y avait près de 10′000 personnes), et j’ai eu de la misère à partir, prenant de longues pauses pendant lesquelles la foule m’applaudissait. L’hôte m’a aussi donné une tape dans le dos, m’encourageant ainsi. Lorsque j’ai écrit ce texte, je n’ai pas réalisé que je devais chercher à faire réagir la foule, mais elle l’a tout de même fait. Contrairement aux autres partis, j’ai directement encouragé les gens à voter pour mon parti et à élire des députés au fédéral.
La raison pour laquelle j’ai été choisie comme représentante est qu’Élizabeth May, chef du Parti Vert du Canada, était à Ottawa, Claude William Genest, chef adjoint au conseil n’était pas rejoignable et Jessica Gall de l’association de circonscription électorale de Notre-Dame de Grâces avait un autre engagement. Peter Graham, ministre (cabinet fantôme) des finances et de l’écologisation de l’économie, Claude Sabourin, l’organisateur du Québec, et même E-May, en plus de Jessica Ward, présidente de l’ACÉ Westmount – Ville-Marie ont échangé des courriels à ce sujet. J’ai eu vent du tout vers 19h le samedi soir, puis je me suis engagée à faire le discours.
J’ai besoin de critiques constructives, autant sur le contenu du texte que la performance elle-même. Je vous en prie, j’aimerais connaître votre réaction.

Here is approximately what I said during this occasion:

Hello, my name is Lynne Champoux-Williams and I represent the Green Party of Canada. I will make my speech in French, mais si vous voulez une version anglaise, veuillez me le demander après. The Kyoto protocol started applying February 16, 2005. Of course, no government wants to be held responsible to have imposed limits to the economy, by fear of consequences that might have, and by a vision not streching over a four years span. However, we signed and ratified it, and if we do nothing, not only will this have consequences on our planet’s dclimate, but also on Canada because we are bound to reduce our GHG emissions. The problem is that Canadian economy took precedence over the environment after the beginning of the 90’s because we highly depend on trade with the United States. The industry, despite the fact its competitivity might be harmed, is ready to move forward on that issue, but it needs laws to ensure everyone is equal. The federal government has just to listen at citizens and companies and MOVE. For this, we can’t remain in status quo: we need to elect Green members of parliament who will know how to establish the equilibrium of a sustainable development, in which an equal value is put on economy, society and environment. The solution we push for to face climate changes is in part an ecological fiscal reform, it’s to bring economy back from the abstraction of infinite growth to the reality of limited ressources, and it can be done with a lawful carbon trade board, for example. Everything is linked to energy, so efficiency measures in that domain are required. We must also adapt to climate change, now: the North-Coast has high shores erosion. I therefore invite everyone and especially my generation, to overcome apathy and vote, and vote GREEN during the next federal election, and the provincial too. But using democracy is not enough; we must ensure to reduce our ecological footprint by becoming conscious of the impacts of our habits and improve our behavior with small steps. Afterwards, we can modify our household, our workplace, our school and positively influence our surroundings. We must start to walk the talk.

So I was really nervous (there was about 10′000 people), and I got trouble to start, taking long pauses while the crowd was applauding. The host patted my shoulder to encourage me. When I wrote this text, I didn’t realize I had to make the crowd react, but it still did. Contrary to the other parties, I directly encouraged people to vote for my party and elect deputies at the federal level.
The reason why I was chosen as a representative is because Elizabeth May, leader of the Green Party of Canada, was in Ottawa, Claude William Genest, deputy leader on council was not reachable and Jessica Gall from the electoral district association of NDG had another thing to do. Peter Graham, shadow cabinet minister of finances and economy ecologization, Claude Sabourin, Quebec organizer, E-May and Jessica Ward, EDA president had exchanged e-mails about that. I was notified of that around 7PM on Saturday night, then I commited to speaking.
I need constructive criticism, on content and on my performance. Please, I’d like to have your feedback.

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