mercredi 17 décembre 2008

Snorkelling/2e barrière de corail

Snorkeling: respirer dans un tuba en restant à la surface

Une autre preuve d'écologisme de la part du gouvernement mexicain; les parcs, réserves et aires protégées abondent dans ce coin qui profiterait plus de l'écotourisme si ses hôtels étaient certifiés.

Oups! J'ai oublié que la crème solaire tuait les coraux. Un saut dans la piscine pour s'en débarasser.

Petite randonnée en bateau de la plage du complexe hôtelier vers le sud-est (aux environs de Puerto Morellos). Effectivement, de la plage de l'hôtel, les vagues qu'on voit casser à l'horizon indiquaient bien la présence de récifs.

Premier arrêt et instructions. Ce premier site n'est pas si diversifié (beaucoup de champs sous-marins de salade uniforme), mais permet surtout de s'adapter à la technique et à suivre la bouée du meneur. Des bancs de poisson, des algues qui ont l'air d'arbres recouvert de mousse, des anémones, des crêtes dinosauresques mauves. Ce n'est pas aussi riche de couleurs que je l'aurais cru, mais c'est moins drabe qu'une allée de l'Aquarium de Québec.

Deuxième arrêt. Wow. Souffle coupé. Des éponges-cerveaux. Des tas bruns pleins de vie. Un trou de respiration dans les champs de salade. Un poisson plat qui nage du dessus et du dessous. Des ba-ra-cu-das! Un poisson gris énorme. Un poisson arc-en-ciel. Un autre avec un damier d'écailles. Un poisson noir qui en poursuit un autre. Des conches énormes. Un concombre de mer. Et pour finir, une majestueuse raie manta, de celles qui a tué Steve (Australien). Elle ne nage pas, elle vole. J'aurais pleuré dans mon masque.

Au retour, sur le bateau, je suis asociable. Non seulement parce que j'ai avalé plein d'eau et que ma vessie natatoire a atteint sa limite de rétention, mais aussi parce que j'ai remarqué deux coraux blanchis. Et réalisé en personne ce que m'ont enseigné mes profs à McGill; le corail fait partie du poumon de la planète. Et vaincu une certaine frustration de ne pas savoir nager selon les techniques reconnues, puisque les palmes et respirer par la bouche sans trop pencher la tête était tout ce qu'il fallait pour apprécier la beauté du monde. Et développé un intérêt d'apprendre à plonger en apnée pour répéter l'expérience dans des eaux plus froides, près de chez nous.

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