vendredi 2 février 2007

Vie environnementale universitaire

(English coming soon) Ma vie est folle. Folle, je vous dis ! Je m’excuse tout d’abord de vous avoir laissé tombé, lecteurs occasionnels.

J’aurai finalement Internet à mon appart à nouveau bientôt, et je crains l’impact que cela aura. Je détruis mon corps par dévotion à la vie universitaire.

Si je n’ai pas écrit plus tôt, c’est aussi parce que j’essayais de déterminer la place que je prendrai à McGill. J’ai ce sentiment d’urgence du fait que j’en suis déjà à plus de la moitié de mes études universitaires.

J’ai finalement assisté à plusieurs rencontres de groupes:

Politically Interested Comitee
Sustainable McGill Project
MSE Town Hall
Campus Climate Challenge
Fair Vote Canada
Kyoto
AUS Council
SSMU Environment Comitee
SSMU Council

Il me resterait à voir les suivants:

Sub-Comitee on the Environment – Rethink McGill
Gorilla Compost
Greening McGill
QPIRG

J’avais déjà vu

Organic Campus
McGill Green Party
MESS

Ce qui ressort de tout ça, c’est surtout la structure et les besoins des groupes en général. Le PIC n’est que de la discussion (mais c’est bien pour se tenir informé). SMP est fantastique, mais il faut avoir du temps à y accorder. L’assemblée publique de l’École de l’environnement m’a fait songer que je ne profiterai pas des changements qui seront apportés au curriculum. CCC m’a démontré qu’il est incroyablement difficile de démarrer un comité, mais qu’il reste toujours un bassin de population estudiantine non-active mais intéressée. Fair Vote Canada m’a un peu découragée, exposant la barrière de la langue au grand jour. La rencontre de Kyoto m’a frappée par la collaboration plus ou moins maladroit de diverses associations étudiantes avec les groupes environnementaux du campus. AUS m’a bien intéressée (j’ai pris le rôle de la représentante de linguistique, hihi!). SSMU Envr m’a rappelé que je suis déjà bien trop occupée pour être vraiment utile.

J’ai vraiment tendance à être impliquée une session sur deux dans Organic Campus, puisque les paniers de légumes biologiques sont trop gros et trop cher pour moi en hiver (par contre, il faudrait que je me trouve une épicerie bio à proximité bientôt, parce que je trouve que la bouffe que je fais est dégueulasse!) Le Parti Vert de McGill me déçoit; nous sommes inactifs. La rencontre du MESS à laquelle j’ai assisté était surtout centrée sur l’obtention de financement.

Le projet que j’avais de coordonner certains groupes environnementaux pour aider SSMU Envr ne sera pas nécessaire, et j’aurais pu mieux m’informer avant de croire que cette idée était bonne. D’eux-même, les clubs à saveur verte de McGill s’associent. Le futur centre environnemental du Sustainable McGill Project m’attire. De plus, j’ai l’ambition d’être nommée commissaire de l’environnement de l’AÉUM l’an prochain. Je pourrais peut-être commencer par faire d’un des tableaux d’affichages en ligne un bulletin de tout ce qu’il y a d’environnemental se déroulant à McGill… Ma croisade pour comprendre la structure de l’administration va bon train, j’ai pu rejoindre les personnes s’occupant du contenu et de la publication.

J’ai cependant résolu que je n’arriverais pas à tout savoir ce qui se passe dans l’actualité étudiante à McGill; je m’en tiendrai donc, comme sources d’actualité, au Métro et au 24heures (journaux gratuits distribués dans le métro de Montréal), à la Tribune, au Daily et au Délit (hebdomadaires gratuits de McGill), à CBC News, Radio-Canada et au FM parlé de Montréal (radio), à Google News (Canada Français) et BBC News (internet).

J’ai pris mon cours de secourisme, premiers soins et réanimation cardio-respiratoire avec les nouvelles normes. Je me suis aussi inscrite aux emplois d’été chez Hydro-Québec, en plus d’être sur le programme d’échange interprovincial et le PFETÉ.

Je suis descendue de mon nuage un peu hiemecredi soir en allant écouter Élizabeth May, leader du Parti Vert du Canada PUB. Il aurait été bon que les lois d’ordres y soient respectées.

Jeudi le 1er février, c’était le cinq minute aux chandelles mondial pour la sauvegarde d’énergie. J’ai tout débranché ce que j’avais dans l’appart pour m’assurer que je puisse contribuer un peu aussi, sachant que je ne serais pas chez moi à ce moment-là.

Gilles Duceppe est venu parler à McGill. Il a réveillé ce qu’il restait de nationaliste en moi. Mon article (j’ai bien hâte de pouvoir vous envoyer le lien) publié dans The Understory, quatrième édition, semble avoir visé juste, d’après l’analyse que je faisais du discours du chef du Bloc Québécois.

Jeudi se tenait aussi l’assemblée générale. Je me suis sentie visée lorsque Max Silverman, du SSMU, lorsqu’il a proposé la parité des genres pour l’accès au micro, parce que je n’ai pas su proposer mon amendement à temps.

Par la suite, le conseil du SSMU s’est réuni. Cela a duré près de quatre heures! J’ai été frappée par l’élitisme et les factions qui y régnaient. Après que les membres commencent à être fatigués, ce sentiment est tombé.

Vendredi (aujourd’hui), c’est le congé juif pour planter un arbre, Tu b’shevat! McGonigle vient, et la faculté de gestion tient un événement appelé Affaires durables d’aujourd’hui à dimanche. Samedi, l’institut Fraser tient un séminaire étudiant sur les politiques publiques. Mercredi prochain, c’est le jour national d’action pour l’éducation, en plus d’être la foire des ONG et du service publique et la rencontre des profs de la MSE. La fin de semaine prochaine, c’est l’action nationale durant laquelle des jeunes de partout au Québec vont à vélo jusqu’à Ottawa pour réclamer un peu de verdure dans la politique fédérale. Dimanche prochain, le potluck environnemental se tiendra à la Coop sur Généreux, et j’aurai en soirée mon premier appel-conférence avec le conseil des Jeunes Verts.

À venir: la rencontre du SCE, l’anniversaire de Kyoto, le spectacle de Damien Robitaille et je m’en vais en Espagne.

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