lundi 25 décembre 2006

Mon billet sur le blogue de GenerationGreen

English version on the GenerationGreen blog (http://generationgreen.ca).

Poussée dans le dos par mes amis et ayant remarqué que la position semblait faite pour moi était tout ce qu’il me fallait pour embarquer dans cette odyssée se déroulant en même temps que les examens finaux.

J’ai toujours été une amoureuse des langues. À l’école primaire, j’étais assez bonne à la dictée PGL. Lorsqu’on m’a offert d’apprendre l’espagnol en cinquième année, je n’ai pas dit non. J’ai reçu plusieurs prix de français et d’espagnol, mais l’anglais ne m’a jamais attiré. Je choisis d’étudier l’espagnol, l’allemand et le russe dans le programme Langues et cultures au Cégep de Sainte-Foy (maintenant Québec). Puisque j’avais des cours dispensés en anglais, je savais que je pouvais très bien choisir une université anglophone. Lorsque le moment est venu de choisir, je voulais étudier la linguistique (l’étude du language), mais les universités francophones n’offraient que de la linguistique française. J’ai été aux portes ouvertes de Concordia, sans être trop attirée par cette université. Le lendemain, j’allais à celles de McGill, et je suis tombée en amour avec l’architecture du campus. Maintenant, avec déjà une année et demie de mon baccalauréat d’écoulée, ma vision de l’anglais a changé: cette langue est le support de la culture canadienne et plusieurs autres, elle comporte des variations régionales et plusieurs phénomènes (linguistiquement) étranges. Maintenant, je peux fièrement affirmer mon bilinguisme (parce que je ne pourrais pas prétendre parler espagnol, allemand ou russe couramment). Je me définissais auparant comme Québécoise, maintenant je suis aussi Canadienne.

J’ai toujours été une amoureuse de la nature. Aussi tôt qu’à neuf ans, j’ai été grandement influencée par un dessin animé appelé Les contes de la Forêt verte (de la fin des années soixante-dix, encore sur les ondes en français au début des années quatre-vingt-dix), qui me poussa au recyclage, mon premier pas dans le monde environnemental. J’ai convertit mes parents à cette habitude. Mon père m’amena au premier nettoyage annuel des berges organisé par la raffinerie où il travaille, et depuis 10 ans, j’ai participé à chaque édition de l’événement. À l’école secondaire, je faisais partie de l’équipe de recyclage, gérant les canettes et le papier, sortant tout des petites boîtes recyclage et les préparant pour le ramasssage. À McGill, je suis bénévole pour Campus biologique (qui distribue de la nouriture bio à la communauté universitaire), je suis patrouilleuse de conservation sur le Mont Royal et j’ai donné de mon temps durant la Corvée, un jour de nettoyage annuel impliquant toute la communauté montréalaise pour faire du Mont Royal un lieu propre.

Je n’ai pas toujours été intéressée par la politique. Je bouillais de désir de voter durant l’élection fédérale de 2004, et j’étais beaucoup trop jeune pour voter durant les dernières élections provincialees. Tout commença alors que je vivais en résidence universitaire à McGill: le gouvernement fédéral tomba, et je m’en réjouis. Le deuxième étage de Gardner, une des trois résidences jumelles du haut (géographiquement sur le flanc du Mont Royal), hébergeait beaucoup d’étudiants fantastiques avec lesquels j’ai magasiné les partis politiques fédéraux. Je n’étais pas intéressée par le Bloc, me sentant trop Canadienne déjà pour avoir aucun désir de séparation, ni par les Libéraux, desquels j’en avais assez, ni par les Conservateurs, qui semblaient trop à droite pour moi (quoique nous avons assisté à une rencontre avec Stephen Harper, qui fut assez drôle parce que nous étions les seuls de notre génération dans la salle…). Donc il ne restait plus que le NPD et les Verts. Un ami m’amena voir Jack Layton, et j’ai vraiment aimé son discours amical envers les Québécois. J’assistai à un débat dans les résidences, et je fut très impressionnée par les positions des Verts. Je pris une plateforme verte et la lue entièrement. Je retournai à la maison pour voter (dans Lotbinière – Chutes-de-la-Chaudière) et je votai Vert. Mes deux parents votèrent Vert aussi, et sont membres depuis le début décembre! En juin, je fus invitée à devenir membre, ce que je fis. En septembre, Elizabeth May discourait à Montréal, donc j’allai y assister. Je fus évidemment impressionnée par notre nouvelle cheftaine. J’assistai à une rencontre du Parti Vert de McGill, et après quelques unes, je devins la responsable de la coordination, parce que je m’assurais tout le temps que l’information dans une source (le groupe Google) soit disponible dans une autre (le groupe dans Facebook). Lors d’une rencontre, quelqu’un suggéra qu’on fasse un périple routier pour aller aider Elizabeth dans sa campagne électorale à London North Centre. Une fin de semaine avant la dernière de la campagne, je commençai à planifier la location d’une voiture. Quatre d’entre nous du Parti Vert de McGill allèrent aider à la campagne. Si vous y étiez, vous comprendrez pourquoi maintenant, de la politique, j’en mange! Si vous n’y étiez pas, j’afficherai un jour un billet là-dessus sur mon blogue http://lynnecw.francofun.ca.

Votez pour moi comme communicatrice francophone dans le Conseil des Jeunes Verts!

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