jeudi 25 mars 2010

Accident en patins à roues alignées

...ou les joies et les peines d'apprendre à l'âge adulte. Bonne semaine québécoise des adultes en formation! Ok, ça faisait trois mois que j'avais pas écris, et un mois que je n'avais pas fait de revue de presse dans Facebook. Que voulez-vous, en trois ans, mon besoin de m'exprimer par ce moyen a décliné.

Très simplement, je voudrais vous raconter mon premier accident de patin à roues alignées. C'est mon deuxième article sur un accident sportif (voici le premier, plus sérieux), mais à chaque fois l'adrénaline vaut la peine d'être racontée.

Je m'étais fait dire que ce n'était pas possible de patiner à roues alignées ailleurs qu'autour du Lac des Nations et de la piste longeant la rivière St-François à l'est. J'ai voulu tester par moi-même ce zonage. J'ai donc descendu ma rue jusqu'à la piste qui mène à la Maison de l'eau, j'ai enfilé mes patins en laissant mon sac rempli de réflecteurs de vélo et de mes Crocs sous un banc de parc pour éviter de l'apporter avec moi, et je suis partie.

C'était effectivement difficile de monter les côtes qui me séparaient du passage sous le pont ferroviaire pour rejoindre le tour du Lac. Par contre, tout ce qui monte doit redescendre... alors arrivée juste avant la méga-côte de 10%, j'avais trop pris de vitesse et je me rendais compte que je n'aurais pas le temps de freiner ni de tourner pour prendre la côte (et risquer de me faire encore plus mal plus loin). Je suis donc allée tout droit dans la terre battue, et la décélération brusque causée par le changement de terrain (ainsi que mon inexpérience, il faut l'avouer), m'a précipitée vers l'avant et le sol en m'exclamant. J'en ressort le protège-genoux gauche, le protège-poignet droit et mon casque un peu égratignés (mes vêtements bien sûr salis) et une ecchymose en formation sur le genoux gauche. Pour les contusions, on verra ça demain!

Comme je n'étais qu'au début de ma randonnée, je me suis relevée, et j'ai remarqué qu'un bon Samaritain discret plus bas dans la pente s'était retourné et avait attendu que je me relève avant de poursuivre sa route. J'aime toujours ces signes d'humanité. J'ai alors empoigné la rampe pour me laisser glisser lentement (avec plein d'oxyde de je-ne-sais-quoi sur les mains après) le long de la côte. Pour la remonter (on passe sous un pont ferroviaire), j'ai aussi patiné en me tenant sur le garde. Cette technique m'aura servi par deux fois au retour, tout en pratiquant à freiner en même temps.

Les deux tours du lac (un sens anti-horaire, l'autre horaire) se sont déroulés avec BEAUCOUP de monde, mais sans anicroche. J'ai appris à mettre mon poids vers l'arrière de mes patins pour passer les joints de dilatation ou les bosses de racines dans l'asphalte. Il n'y avait que de rares personnes qui ne se tenaient pas dans la bonne voie, et je n'ai pas coupé trop de monde.

À mon retour, mon sac d'épicerie avec mes Crocs et mes réflecteurs de vélo avait disparu. Soupir... disons que ma paresse l'a cherché. Ça m'a donné l'occasion de tester la piste jusqu'à la Maison de l'eau pour voir s'il n'y aurait pas été rapporté.

Bref, cette deuxième fois que je faisais du patin à roues alignées a été assez riche en rebondissements pour se mériter que je vous en parle. À la prochaine, sans accident :P

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